Algérie

Une vision inédite des luttes ouvrières



Une vision inédite des luttes ouvrières
La première séance de la dernière journée des rencontres cinématographiques de Béjaïa a été marquée vendredi par la projection de Dernier maquis du réalisateur algéro-français Rabah Ameur-Zaïmèche. Un film qui relate l'histoire d'ouvriers musulmans en lutte pour leurs droits dans une usine de fabrication de palettes gérée par un patron, musulman lui aussi. Réalisé en 2008, dans une zone industrielle proche de l'aéroport d'Orly, Dernier maquis interroge les rapports de forces, faits de négociations et d'affrontements, dans une usine où tout le personnel est musulman. Le patron, interprété par le réalisateur, fait construire une mosquée pour ses employés dans le but d'apaiser les tensions et de détourner l'attention de ces derniers quant aux questions relatives aux primes non versées. Les ouvriers, d'origine diverses : Arabes, Maliens, Bambaras sont d'abord satisfaits d'avoir un lieu de prière mais certains doutent des intentions du patron et réclament leurs droits en tentant de faire grève et de s'organiser en syndicat. « J'ai voulu montrer une autre réalité, celle de ces personnes que l'on ne voit que dans les transports en public et qui deviennent «vivantes» dans ce film», explique le réalisateur lors du débat qui a suivi le film. Une discussion centrée sur cette vision «inédite» des «musulmans de France», ainsi que sur le personnage «complexe» du patron dont on ne sait s'il est «calculateur» ou «sincère», ont dit les intervenants. Le film qui est projeté pour la troisième fois en Algérie, après deux projections dans des instituts français, a trouvé un écho favorable de la part du public lors du débat.
Arrivé en France en 1968, Rabah Ameur-Zaïmèche a réalisé quatre films dont Bled Number One et Wesh Wesh projetés lors des premières journées des rencontres. Il crée sa propre société de production Sarazink en référence «aux nouveaux Sarazins et au mot zinc qui veut dire cousin en verlan» ironise le réalisateur. Son dernier film, Les chants de mandrin sera projeté ce soir lors de la cérémonie de
clôture des rencontres cinématographiques de Béjaïa.
La première séance de la dernière journée des rencontres cinématographiques de Béjaïa a été marquée vendredi par la projection de Dernier maquis du réalisateur algéro-français Rabah Ameur-Zaïmèche. Un film qui relate l'histoire d'ouvriers musulmans en lutte pour leurs droits dans une usine de fabrication de palettes gérée par un patron, musulman lui aussi. Réalisé en 2008, dans une zone industrielle proche de l'aéroport d'Orly, Dernier maquis interroge les rapports de forces, faits de négociations et d'affrontements, dans une usine où tout le personnel est musulman. Le patron, interprété par le réalisateur, fait construire une mosquée pour ses employés dans le but d'apaiser les tensions et de détourner l'attention de ces derniers quant aux questions relatives aux primes non versées. Les ouvriers, d'origine diverses : Arabes, Maliens, Bambaras sont d'abord satisfaits d'avoir un lieu de prière mais certains doutent des intentions du patron et réclament leurs droits en tentant de faire grève et de s'organiser en syndicat. « J'ai voulu montrer une autre réalité, celle de ces personnes que l'on ne voit que dans les transports en public et qui deviennent «vivantes» dans ce film», explique le réalisateur lors du débat qui a suivi le film. Une discussion centrée sur cette vision «inédite» des «musulmans de France», ainsi que sur le personnage «complexe» du patron dont on ne sait s'il est «calculateur» ou «sincère», ont dit les intervenants. Le film qui est projeté pour la troisième fois en Algérie, après deux projections dans des instituts français, a trouvé un écho favorable de la part du public lors du débat.
Arrivé en France en 1968, Rabah Ameur-Zaïmèche a réalisé quatre films dont Bled Number One et Wesh Wesh projetés lors des premières journées des rencontres. Il crée sa propre société de production Sarazink en référence «aux nouveaux Sarazins et au mot zinc qui veut dire cousin en verlan» ironise le réalisateur. Son dernier film, Les chants de mandrin sera projeté ce soir lors de la cérémonie de
clôture des rencontres cinématographiques de Béjaïa.




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