Une ville, une histoireLa maîtresse du grand-père (8e partie et fin)

Résumé de la 7e partie - Le vieux père en découvrant que son fils l'espionne, entre dans une grande colère.' Oui. J'ai des maîtresses. Depuis que ta mère est morte j'en ai eu une vingtaine ! Et depuis quelques années j'en ai cinq...Et tu veux savoir : elles ont toutes moins de 30 ans !
' Et chez chacune, tu oublies ton portefeuille !
' Tu me demandes des comptes ' Mais il s'agit de mon argent, espèce d'ingrat ! Et j'en dispose comme je l'entends. L'important c'est que toi et tes trois idiots de frères n'en avez jamais manqué ! J'avais 45 ans à la mort de ta mère. J'aurais pu me remarier et avoir une vie tranquille. J'aurais pu, avec mon argent, épouser une belle femme et oublier ce que j'ai enduré avec la longue maladie de ta mère. Mais je lui ai promis de veiller sur vous et surtout à ce que vous ne soyez jamais malheureux. C'est pour cela que je n'ai jamais voulu vous imposer la présence d'une marâtre et des demi-frères qui vous auraient empoisonné l'existence. Pendant des années, c'est moi qui lavais mon linge et le vôtre, qui préparais la popote et c'est moi qui faisais tout. L'essentiel est que vous soyez heureux et épanouis ! Et maintenant, monsieur m'espionne et me fait la morale !
Puis s'adressant à Zahia, il lui dit :
' Ya l'masfara ! (ô toi la pâle !) C'est grâce à moi et à mon argent que tu t'habilles comme une reine ! Et maintenant tu encourages ton mari à m'espionner !
Il ne me reste pas longtemps à vivre, alors, s'il vous plaît, laissez-moi profiter de mes derniers jours tranquillement !
Mahfoud réfléchit et reconnaît qu'il a été maladroit avec son père. Aucune belle femme n'avait pu le leur «enlever» quand il était jeune. Et ce n'est pas maintenant que cela risque d'arriver. Quand bien même il l'appellerait «Gnina Diali» ou «tawthoultiw»!