Algérie

Une ville, une histoire Le lot de terrain de Baba Hassen (4e partie)



Une ville, une histoire Le lot de terrain de Baba Hassen (4e partie)
Résumé de la 3e partie - Après une tasse de café bue chez le vieux Makhlouf, Djilali commence à se dire que le terrain que celui-ci veut lui vendre est une très bonne affaire.Djilali bombe le torse et déclame avec emphase :
' Ammi Makhlouf ! Ton terrain je te l'achète ! Si tu veux dès demain nous passons chez le notaire.
' Voilà qui est bien dit, mais il y a un problème, mon frère...
' Ah !
' Oh ! Rassure-toi, il s'agit d'un tout petit problème...
' Lequel '
' Je n'ai pas encore les papiers de ce lot de terrain...
' Ah !
' Mais ce n'est pas vraiment un problème...Je ne les ai pas parce que je n'ai pas effectué les démarches nécessaires pour les avoir...Faute de temps...j'avais d'autres soucis en tête...
' Hum...je vois...je vois ... fit avec mélancolie Djilali.
' Et son vieux voisin s'empresse de le rassurer :
' C'est une question de deux à trois mois...
' Ah ! d'accord, ami Makhlouf... Je te fais confiance...
' Si tu me fais confiance, tu peux donc me donner ces 100 millions ' J'en ai vraiment besoin. Et puis, si tu me donnes cet argent, je ne serai pas tenté de céder à une autre proposition plus intéressante, parce qu'il faut savoir que Baba Hassen est appelé à devenir un joli coin.
' D'accord...mais laisse-moi réfléchir deux à trois jours, ami Makhlouf. Et puis, il faut que je voie l'emplacement de ce terrain.
' D'accord, mon frère...C'est ton droit.
' Deux jours plus tard, Makhlouf, Djilali et son cousin, réputé fort en affaires, se retrouvent à Baba Hassen.
' Voilà, le terrain, c'est tout cet espace entre ces deux villas, fit Makhlouf en étendant son bras droit.
' Djilali suit son bras et sa main mais ne voit pas le terrain que son voisin lui indique, et qui est bien là, mais les belles villas qui commencent à pousser çà et là.
' Le cousin discrètement s'approche de l'oreille gauche de Djilali et lui chuchote :
' Ya djeddek, ce terrain vaut une fortune ! Il faut l'acheter avant qu'un beggar (un riche arriviste) lui en donne le double ou le triple. (A suivre...)


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