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Une ville, une histoire La Renault 4 de Hocine (8e partie)


Une ville, une histoire La Renault 4 de Hocine (8e partie)
Résumé de la 7e partie - En entrant dans la cité, Hocine a failli heurter un enfant. Le pauvre malheureux est encore accusé de chauffard.
Le père du gamin qui a failli se faire heurter par Hocine est... Mokhtar avec qui il avait déjà eu une prise de bec musclée durant la matinée. Celui-ci arrive avec un maillot de corps qui laissait paraître un horrible tatouage sur ses biceps : une tête de mort avec un bandeau noir sur l il gauche.
' Où est-il ce fils de crapaud qui veut écraser les enfants de bonne famille avec sa voiture '
Dès que Hocine le voit arriver, il arrête sa voiture, en descend, ouvre le coffre et sort le cric qu'il n'avait pas pu utiliser durant la matinée, au moment du premier accrochage. Pendant ce temps, Mokhtar, le chauffeur d'autocar, n'arrête pas de vociférer :
' Vous avez vu yal khaoua ' Non, seulement il nous nargue avec sa R4 mais en plus il veut écraser nos enfants ! Et quand l'un d'entre nous veut le ramener à la raison, il sort un cric pour nous frapper. Mais vous allez voir comment, moi, je vais le corriger.
Hocine, qui est quelqu'un de pacifique, a espéré jusqu'au dernier moment que quelqu'un interviendrait pour empêcher une empoignade qui ne pouvait être que nuisible aussi bien pour lui que pour ce mal éduqué de Mokhtar. Au moment où ce dernier va l'empoigner, il lui lance en plein visage le cric.
Mais Mokhtar, rompu aux bagarres et autres disputes, n'éprouve aucune peine à esquiver la masse de métal qui passe au-dessus de sa tête.
Il ne reste plus à Hocine que la force de ses poings pour se tirer d'affaire.
Dans un sursaut de désespoir Hocine ouvre la boîte à gants et en sort un énorme tournevis. Il était décidé à se battre jusqu'à la dernière goutte de sang. Même avec une barre de fer, Hocine ne pourrait jamais venir à bout de Mokhtar.
Alors que dire avec un malheureux tournevis ' Les deux hommes roulent par terre sans que Hocine ait pu utiliser sa ridicule arme de poing. Le malheureux espérait toujours que quelqu'un interviendrait pour l'arracher des griffes du monstre à visage humain. Mais il finit par se rendre à l'évidence : il doit se débrouiller seul. (A suivre...)
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