Algérie

Une ville, une histoire L'horrible nuit de noces (1re partie)



Une ville, une histoire L'horrible nuit de noces (1re partie)
Etrange - Cette histoire est à peine croyable et pourtant elle est authentique. Elle a eu lieu il y a trois ans à Réghaïa, une petite ville à l'est d'Alger. C'est une histoire qui a été étouffée par les deux familles et cela se comprend.
Djamila ne rêve que d'une chose : être unie avec le beau jeune homme qui a demandé sa main et qu'elle n'a vu, en tout et pour tout, que cinq minutes lorsqu'il est venu voir ses parents en compagnie des siens. Elle aurait bien voulu, comme toutes le autres filles, célébrer des fiançailles dans une salle des fêtes, mais sa future belle-famille a considéré cette cérémonie comme une dépense inutile.
Des cousines ont consolé Djamila en lui affirmant qu'elle n'avait que faire des fiançailles. Le plus important n'est-il pas d'avoir eu la chance de tomber sur un mari beau, instruit et travailleur ' Djamila a vingt ans et comme la plupart de nos filles n'a aucune connaissance en matière d'hommes et de sexualité. C'est pourquoi des femmes mariées ont-elles jugé utile de lui donner quelques conseils.
Elles lui ont parlé du désir de l'homme, de ses caprices, de ses qualités et de ses défauts, mais aussi d'un certain nombre de rites liés à la nuit de noces qui tendent à disparaître, mais qui ont encore cours dans de nombreuses familles.
Il y a particulièrement une femme qu'elle ne connaît pas, mais qu'elle croit être une amie d'une de ses cousines, qui n'arrête pas de lui dire : «Certains hommes sont très timides, aussi ne t'étonne pas s'ils consomment l'objet de leur désir dans l'obscurité. D'autres, font «ça» en pleine lumière, mais avec la tête cachée dans le capuchon d'un burnous.»
Ces deux phrases ont été tellement répétées par la mystérieuse femme que la future mariée se forge une idée bien arrêtée de son bel époux : il la prendrait dans l'obscurité avec un capuchon sur la tête ! Quand Djamila arrive à la villa de sa nouvelle famille, il est un peu plus de 15h. Et c'est dans la cour que les tbablas se sont installés pour mettre de l'ambiance.
Tout le monde danse et donne l'impression d'être heureux parce que la belle-famille de Djamila fait partie des nobles de la petite ville. Vers 19h, toutes les filles et les femmes qui ont tenu compagnie à la mariée quittent la chambre de cette dernière.
Quelques secondes plus tôt, une voisine leur crie : «Aya ! Aya ! Ya lbnat ! Laariss rahou Djay !» (Allez, les filles ! Le marié arrive). A ce moment-là personne ne soupçonnait l'horreur qui allait se produire. (A suivre...)
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