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Une ville, une histoire Si l'Algérie m'était contée (17e partie)



Une ville, une histoire
                                    Si l'Algérie m'était contée (17e partie)
Résumé de la 16e partie - Ahmed parvient à s'approcher de la lionne à qui il offre de la viande, mais elle ne veut pas le laisser la traire. Du moins, pas encore.
Le jour suivant, il égorge un bouc et l'emmène dans la montagne.
«avec autant de viande, elle me laissera l'approcher !»
Il trouve la lionne avec ses petits. Elle reconnaît le jeune homme et va vers lui. Elle a flairé la viande et tourne autour de lui.
' tu as faim '
Elle grogne doucement.
' et tes petits, ils ont également faim '
Nouveau grognement. Il étale la viande devant elle.
' c'est pour toi, lui dit-il.
Pendant qu'elle mange, il s'approche de la bête. Il lui caresse le dos. Comme elle ne réagit pas, il s'approche du ventre.
' laisse-moi traire ton lait !
La bête rugit.
' je m'en vais, dit-il.
Le lendemain, c'est un mouton qu'il tue et prend la route de la montagne. La bête l'attend. Il place la viande devant elle. Il lui caresse le dos, puis le ventre et parvient à atteindre les pis. Comme la lionne ne fait rien, il prend son pot et la trait. Il caresse encore la bête et, avant de partir, il prend discrètement un lionceau. Il s'éloigne. Il égorge le lionceau, le dépèce et fait de sa peau une outre, il la remplit de lait et rentre chez lui.
C'est alors qu'il se rappelle les conseils du vieux sage : «Méfie-toi de ta femme !»
Il se rappelle aussi la flamme qui brillait dans le regard de sa femme : on pourrait croire qu'elle était satisfaite de le voir partir affronter la mort.
A l'approche de sa maison, il s'arrête. Il attache son cheval et décide de rentrer à pied, sans faire de bruit. Cependant, chez lui, sa femme et l'ogre festoient.
' ton mari ne revient pas ! dit l'ogre.
' Je te l'ai dit, cette fois, je l'ai envoyé à la mort !
Il rit.
' tu as raison, tu l'as envoyé à la mort !
' il ne reviendra plus !
' désormais nous pourrons vivre ensemble !
' tu m'apporteras de la chair humaine à manger !
Ils se réjouissent et dansent. Ahmed, caché derrière la porte, a entendu l'échange de propos. Fou de rage de s'être laissé trompé par sa femme, il fracasse la porte et entre, surprenant les deux monstres.
' Ah, traîtresse !
D'un coup, il tranche la tête de l'ogre et terrasse sa femme. Il lui attachera les jambes à la queue de deux chevaux fougueux et il donnera à chacun d'eux un coup de cravache : ils prendront deux directions opposées, l'écartelant vive. Puis il retourne auprès de ses parents qui lui choisiront une épouse, cette fois humaine. (A suivre...)


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