Algérie

Une ville, une histoire Si l'Algérie m'était contée (18e partie)



Une ville, une histoire
                                    Si l'Algérie m'était contée (18e partie)
Résumé de la 17e partie - Le roi découvre que sa fille aime le fils de son ennemi, il ordonne à un soldat de l'égorger mais le soldat se laisse attendrir et laisse partir la jeune fille.
La princesse Alia parvient ainsi dans le royaume du prince. Mais elle est toute dépenaillée et les cheveux hirsutes. Qui pouvait reconnaître en elle la princesse, si belle et si délicate que son père a enfermée dans un palais de verre '
Elle arrive dans une ville où, pour vivre, elle se met à mendier. Elle se mêle aux pauvres et elle les entend parler entre eux.
' Le fils du roi est très malade !
' Le pauvre, voilà plusieurs jours qu'il ne mange plus !
Quelqu'un demande :
' Que lui arrive-t-il ' Il a pourtant tout pour être heureux !
' Quoi ! Tu ne sais pas ce que le jeune prince a '
' Non, je ne sais pas !
On rit.
' Idiot, il est amoureux !
La princesse tend l'oreille. Elle demande, curieuse.
' Mais de qui est-il amoureux '
' Mais d'une princesse, pardi !
Quelqu'un d'autre donne des informations.
' C'est en se passant dans le royaume voisin, qu'il a surpris une princesse. Ils n'ont fait que se regarder, mais il est éperdument amoureux d'elle !
' Pourquoi ne demande-t-il pas sa main '
' Le père de la princesse refuserait à coup sûr : il est l'ennemi de notre royaume !
Le c'ur de la princesse se met à battre.
' Cette princesse devait être belle pour qu'il s'éprenne d'elle à ce point !
' Oh, oui !
Celui qui a répondu regarde la princesse.
' En tout cas, elle devait être plus belle que toi !
On rit. La princesse rit aussi. mais en son for intérieur, elle est heureuse : le prince l'aime autant qu'elle l'aime et il languit de la retrouver.
Elle s'approche du palais, mais les soldats la chasse.
' Que viens-tu faire ici ' Va-t-en !
' Je veux demander la charité !
' Il n'y a rien pour toi !
Elle fait semblant de s'en aller, mais elle trompe la vigilance des soldats et entre dans le palais.
Elle se promène dans le jardin et aperçoit le prince, à la fenêtre de sa chambre. Il tient sa tête dans les mains et soupire.
«Ah, ma princesse, comme tu es loin d'ici !»
Elle est très émue. Elle voudrait lui dire qu'elle est là, sous sa fenêtre, mais elle se regarde : la reconnaîtrait-il, avec ses guenilles et ses cheveux en broussaille ' Non, il vaut mieux, attendre un peu' (A suivre...)


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