Une ville, une histoire Si l'Algérie m'était contée (14e partie)

Résumé de la 13e partie - La princesse a brisé une paroi de sa prison de verre. Un prince étranger, de passage dans le royaume, l'aperçoit. Les deux jeune gens tombent amoureux l'un de l'autre.
Elle se met dans un coin et se met à rêver du visage charmant qu'elle vient de voir ! Elle n'a jamais vu de jeune homme et celui qu'elle vient de voir a ravi son c'ur'
' Il est si beau'
Elle se dit :
' Pourquoi mon père m'a-t-il enfermée dans cette prison '
On lui a toujours expliqué que son père l'enfermait pour la protéger mais aujourd'hui, elle se pose des questions : peut-être qu'il ne veut pas que sa fille le quitte un jour, pour suivre, par exemple, un jeune homme'
Le lendemain, quand la domestique revient avec le repas, elle n'y touche pas' La gouvernante la trouve dans la même position.
' Princesse, ton lit n'est pas défait '
Elle la regarde, mais ne dit rien.
' Tu n'as pas dormi '
La princesse ne répond pas. La gouvernante s'inquiète.
' Tu es malade '
Pour toute réponse, la jeune fille s'écrie.
' Je veux mourir !
La gouvernante s'affole.
' Que dis-tu là ' mourir'
' Oui, je veux mourir !
Elle se cache la tête dans ses genoux.
' Je suis malheureuse, malheureuse !
' Tu es jeune et bien portante !
' Je ne veux plus vivre !
Elle regarde les plats que la domestique lui a apportés : elle n'y a pas touché. Elle prend la cuiller et lui dit :
' Mange'
Elle secoue la tête.
' Je n'ai pas faim !
La gouvernante insiste, la princesse Alia repousse l'assiette.
' Je ne veux pas manger !
' Mais tu vas dépérir !
' Que m'importe de vivre !
' Si ton père l'apprend, il va se fâcher !
Elle secoue les épaules.
' Que m'importe ce que pense mon père !
Et elle retombe dans son état de léthargie.
' Princesse, princesse, supplie la gouvernante, qu'est-ce qui a bien pu te changer ' Tu n'étais pas comme ça' secoue-toi.
Mais impossible de la sortir de sa mélancolie. (A suivre...)