Une ville, une histoire Si l'Algérie m'était contée (11e partie)

Résumé de la 10e partie - Le roi, qui n'a pas accepté que sa femme ait mis au monde une fille, fait un rêve où il lui est ordonné d'accepter la volonté de Dieu.
Il entre dans la pièce.
' Pourquoi refusais-tu de m'ouvrir ' dit-il à la femme.
' J'avais peur, avoue la mère.
Et elle ajoute :
' J'ai toujours peur'
Mais le roi ne l'écoute plus.
' Où est-elle ' demande-t-il en se penchant sur le berceau vide.
La femme tombe à genoux :
' Je vous supplie de ne pas lui faire de mal !
Le roi la regarde avec douceur.
' Je comprends ton attitude, mais je t'assure que je ne veux pas lui faire de mal !
Alors, la mère indique son lit : elle a caché sa fille dans les draps !
' Ne lui faites pas de mal ! continue à supplier la mère.
Le roi va prendre dans le lit le bébé. Il le soulève :
' quel magnifique enfant !
La mère soupire.
' c'est une fille, sire'
Le roi sourit :
' et alors, c'est ma fille !
La petite ouvre les yeux et elle sourit.
' elle a de si beaux yeux, dit le roi, ses joues et sa bouche sont comme des pétales de rose' Elle est vraiment jolie !
Ce ton admiratif rassure la mère.
' Quoi, vous ne m'en voulez pas de vous avoir donné une fille !
Le roi secoue la tête.
' non, non'
' Je sais que vous vouliez un fils !
Le roi :
' C'est Dieu qui décide, j'avais tort d'aller contre Sa volonté'
L'épouse soupire à son tour :
' Sire ne désespérez pas, le ventre qui vous a donné une fille finira, si Dieu veut, par vous donner, un jour, un garçon !
Le roi ne veut pas révéler son rêve : il se rappelle bien le vieillard ' dans son rêve ' qui lui a dit qu'il n'aura pas d'autres enfants'
' Il sera fait selon la volonté de Dieu, dit-il.
L'enfant s'est alors mise à jouer avec la barbe de son père.
' Comme ses mains sont douces, dit-il.
Alors, il pose un baiser sur le front de la fillette et murmure :
' Comme je l'aime !
La petite venait d'entrer dans son c'ur. (A suivre...)