Algérie

Une ville, une histoire Si l'Algérie m'était contée (26e partie)



Une ville, une histoire
                                    Si l'Algérie m'était contée (26e partie)
Résumé de la 25e partie - La princesse, épargnée par le garde, erre dans la forêt. Elle rencontre un génie qui lui donne une bague magique lui permettant de réaliser ses désirs.
Elle a glissé la bague à son doigt et elle l'a oubliée. Pourtant, elle aurait pu s'en servir mais elle n'a pas fait attention à ses fonctions. elle marche encore longtemps, puis la nuit commence à tomber. Elle prend peur car elle n'est pas habituée à marcher la nuit. Ah, si seulement le génie pouvait sortir maintenant et lui apporter son aide'
Elle trébuche, elle se relève et continue à avancer. Brusquement, elle aperçoit une lumière. Elle saute de joie : des êtres humains !
Elle se dirige vers ce qui semble une maison. Elle arrive devant la porte et s'apprête à frapper, mais elle se rétracte. Elle doit d'abord s'assurer que les gens qui s'y trouvent lui feront bon accueil. Elle s'approche d'une fenêtre et tend l'oreille. il y a des gens à l'intérieur et ils bavardent joyeusement.
' Aujourd'hui, dit une voix, nous avons bien travaillé !
' Oui, dit une autre, nous avons détroussé des voyageurs perdus dans la forêt ! nous leur avons tout pris, argent et bagages !
Elle recule aussitôt : il s'agit de brigands. Des rires parviennent de l'intérieur de la maison. elle entend aussi des bruits d'assiettes et de couteaux.
' Mangeons et buvons, nous l'avons bien mérité !
Des rires fusent.
' Demain, à l'aube nous allons reprendre nos activités !
' Espérons que nous trouverons encore des voyageurs égarés !
' Ou alors une jolie femme !
Une voix soupire :
' Oui, il nous manque une jolie femme !
' Nous avons besoin de nous amuser !
' Demain, avant de reprendre nos activités, nous allons chercher une femme !
Et dire qu'elle allait se livrer en pâture à ses brigands ! Alors, elle se met à fuir éperdument, droit devant elle, tombant, s'écorchant aux épines' quand elle pense avoir mis assez de distance entre elle et les brigands, elle s'arrête au pied d'un chêne et ne tarde pas à s'endormir. Le froid de l'aube la réveille.
' Où suis-je '
Elle se rend vite compte qu'elle est perdue, dans une forêt hostile et qu'elle est exposée à tous les dangers. Elle trouve une rivière et boit. En se penchant, elle regarde son reflet dans l'eau. Elle pense aussitôt à ce qu'ont dit les brigands : «Nous allons chercher une jolie femme pour nous amuser !»
Alors, elle se dit que cette jolie femme qu'il cherche, ce sera elle, s'ils la rencontrent. Elle pense au moyen d'échapper à ces prédateurs.
' Je dois les rebuter pour qu'ils ne s'approchent pas de moi !
Elle trouve sur le sol un morceau de bois mort. Elle le ramasse et le regarde : il est arrondi et on pourrait s'en faire une sorte de masque.
Elle lui arrange des trous pour les yeux et la bouche, elle l'applique sur son visage en le maintenant avec un de ses rubans. Ainsi, elle se fera passer pour une lépreuse ! (A suivre...)


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