Stratégie - Pour vaincre l'émir Abdelkader et la féroce résistance qu'il opposa aux soldats français, Paris enverra ses meilleurs régiments les plus aguerris et, bien sûr, son élite militaire et politique.Selon l'émir lui-même, l'ennemi lui opposera 7 généraux, 6 princes et 3 contes sans parler de la fine fleur de ses officiers supérieurs.
Fier de son oncle l'empereur Bonaparte et l'immense aura qu'il avait laissée derrière lui, Napoléon III, qui prendra les rênes de la République, se proclamera, non sans en avoir le titre, roi des arabes.
Entendez par là roi des Algériens.
Et c'est tout naturellement en cette qualité qu'il visitera «son royaume» pour la première fois.
Après une nuit passée au grand hôtel d'Oran (il existait déjà en 1870) et pris congé des autorités locales venues le saluer, il décida de voir cette nouvelle conquête.
Accompagné d'une centaine de cavaliers chargée de sa protection, il prendra place dans un superbe carrosse tiré par 6 chevaux.
Direction les Hauts-Plateaux.
Arrivé au niveau de l'actuel Relizane, des tribus, qui avaient eu vent de cette visite, attaquèrent aussitôt le convoi dans l'espoir de capturer le roi français.
Peine perdue, les soldats ripostèrent par un déluge de feu. Le carrosse fera immédiatement demi tour pour revenir à Oran.
Il semblerait, sans que cela ne soit confirmé, que l'empereur, pour échapper à ses poursuivants, leur aurait lancé des milliers de pièces d'or pour freiner leur fougue, et retarder leur poursuite.
Il ne remettra jamais plus les pieds en Algérie.
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Posté Le : 04/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com