Richesse - Blida est située au beau milieu de la Mitidja, une région très riche en fruits de toutes sortes et au surplus extrêmement arrosée par une multitude de sources.
Selon la tradition orale, la cherbette serait née un jour dans la cour d'un roi au Moyen-Orient ou d'un émir des pays du Golfe là où le soleil en été est un enfer et où la température pouvait atteindre les 48 degrés à l'ombre très facilement.
Cette boisson, à base de citron, et inventée sans doute par une courtisane qui voulait faire plaisir à son maître, aurait donc un pedigree royal.
Rien n'est plus sûr dans la mesure où ces princes se désaltèrent de préférence à l'eau des gourdes ou des outres qui reste plus nature et plus vraie. En revanche, selon une tradition plus récente, la cherbette aurait vu le jour à Blida.
L'explication est d'autant plus plausible que trois facteurs la confortent.
Blida est située au beau milieu de la Mitidja, une région très riche en fruits de toutes sortes et au surplus extrêmement arrosée par une multitude de sources.
Il faut ajouter à tout cela l'extrême ingéniosité des maîtresses de maison. Outre leur savoir-faire en matière de pâtisserie et de cuisine qu'elles tiennent de leurs arrière-grand-mères, elles ont réussi non seulement à imposer la cherbette au marché de la ville, surtout pendant la période du ramadan, mais à diversifier le produit dans leurs propres foyers.
Chaque famille traditionnelle de cette ville a sa propre recette et sa propre astuce en matière de préparation.
Au point que dans certaines maisons, les mères refusent d'acheter de la limonade courante dans les magasins.
Mais à l'évidence Blida n'est pas à une «invention» près. On lui doit aussi la première zlabia.
Contrairement à ce qui se raconte généralement, cette pâtisserie au miel n'est pas née à Boufarik mais à Blida et même par le plus grand des hasards. C'est un cuisinier tête en l'air qui l'a fabriquée sans le vouloir tout préoccupé par l'absence de sa bien-aimée. C'est la raison pour laquelle il lui donnera ce nom de zlabia «zala bia» qui veut dire «c'est la belle qui me rend fou».
Devant le succès de sa zlabia, le cuisinier s'installera alors à son propre compte, à Boufarik .
C'est du moins ce que les anciens ont laissé dire.
Posté Le : 26/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com