Une ville, une histoire

Il s'agit en général de cours d'eau, de puits ou de sources ou même d'individus qui les premiers les ont exploités ou les ont découverts.
Pour la seule banlieue d'Alger, nous citerons Birkhadem, Bir-Fettouta, Bir-Mourad-Raïs, Oued Romane, Oued El Harrach, Oued Khoreïche, Ouled Fayet'
El Biar, par exempe, est tout simplement le pluriel de Bir.
Même Hydra, le quartier le plus huppé de la capitale, tire son nom de l'exploitation au siècle dernier de champs de maïs. Ed-ra (le maïs) a donné haï Ed Ra c'est-à-dire le quartier du maïs d'où Hydra.
Le quartier des Anassers qu'on appelle les Sources fait aussif référence à l'eau.
Même chose en Oranie où le nom de nombreuses aglomérations a pour origine soit la découverte d'un puits soit l'exploitation agricole qu'il a induite grace à cette ressource.
Exemple, le village de Hassi El Ghala dans la wilaya d'Aïn Temouchent.
Tous les villages qui ceinturent Oran à l'est ont été bâtis à partir de puits qu'on appelle Hassi. Comme par exemple Hassi Bounif, Hassi Ben Okba, Hassi Mefsoukh.
Cela peut être une source telle que Aïn El Bia (source de la gazelle) à quelques kilomètres du pôle pétrochimique d'Arzew.
Le Grand Sud, non plus, n'échappe pas à la règle.
Les sites de Hassi R'Mel et Hassi Messaoud sont un exemple.
Le Constantinois n'est pas en reste, pas plus que les Hauts-Plateaux.
La réputation de certains hameaux a dépassé même les frontières du pays.
Aïn Madoui est connue à travers tout le Sénégal pour sa célèbre confrérie religieuse des Tidjaniya