Algérie

Une ville, une histoire



Une ville, une histoire
Résumé?de la 2e partie n Zoubir était loin de soupçonner qu'il y avait un lien entre le client et celui qui se rendait à Bab Ezzouar et qu'il avait pris deux mois plus tôt.Le client, qui devait avoir une trentaine d'années, monta et Zoubir lui demanda.- Où allez-vous exactement ' Mohammadia c'est grand?- Juste à côté du pont?vous savez, là où il y a un carrefour avec une route menant aux Pins maritimes, une autre pour Belfort et une autre, tout droit vers Bab Ezzouar.- Oui?je vois?* Il y a là un marchand de meubles que je dois voir pour une commande.Zoubir sursauta.- Je ne vous déposerai pas à côté de ce marchand de meubles mais plus?loin?parce que juste à côté de ce magasin, il y a un poste de police? C'est le mois de ramadan et j'essaie d'avoir le moins d'ennuis possibles.- Vous avez raison?déposez-moi où vous voulez? Zoubir ignorait que le passager voulait en réalité le conduire au poste de police de Mohammadia. Pourquoi?' Parce que quelques mois plus tôt le passager qu'il avait pris à bord de son véhicule et qui avait prétendu être un mécanicien était en fait un voleur de voitures. Ce jour-là, il avait réussi à s'emparer de la 206 qu'il était censé réparer, dès qu'il avait réussi à la faire démarrer.Le propriétaire de la 206 avait passé les mois de juin et juillet à guetter la 406 de Zoubir parce qu'à ses yeux il «travaillait» avec celui qui lui avait pris sa voiture.Zoubir est en effet arrêté et interrogé par la police au sujet de l'endroit où pouvait se trouver son complice, Zoubir répondit qu'il habitait Bab El oued et qu'il avait entendu des gens l'appeler Noureddine, mais qu'il n'était pas du tout son complice.Le voleur de voitures fut arrêté à son tour grâce aux indications de Zoubir. Dès qu'il eut su que c'était le chauffeur clandestin qui avait permis son arrestation, il décida de l'impliquer et déclara à la police et au juge qu'il était son complice.Les deux hommes furent jugés et condamnés. Zoubir a écopé d'un an de prison avec sursis et le faux mécanicien fut condamné à trois ans de prison ferme.Zoubir réalisa enfin que sa femme n'avait pas eu tort de lui demander de travailler dans la légalité pour s'épargner ce type de problèmes.




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