Une ville, une histoire

Résumé de la 3e partie n Après avoir été corrigé par Djamel et ses deux s?urs, Halim revient à la charge. Cette fois, il reçoit des coups d'une rare violence.Djamal lança le deuxième tabouret sur Halim. Celui-ci, en se baissant pour l'éviter, trébucha et tomba de nouveau dans les escaliers. Et avant qu'il ne se relève, il reçut au visage au niveau de l'?il droit un terrible coup avec la partie la plus tranchante d'une bouteille. Halim hurla si fort que toute la cage d'escalier en vibra. Il avait si mal qu'il lâcha le couteau et la barre de fer. Tout en continuant de hurler, il tomba à genou. Et Djamel vit une mare de sang à l'endroit où le jeune voisin s'est agenouillé.?«?Oh?! Mon Dieu?! Je crois que j'ai frappé trop fort?!Oh?!la?! la?! je crois qu'il va mourir?!?». Et l'autre de hurler toujours à tue-tête?: «?Ayemaaaaa ! Aâmaaaaaaaaaaani?» (il m'a aveuglé).Tous les locataires de l'immeuble avaient entendu les échanges de coups, les jurons puis les cris de douleur mais aucun n'avait eu le courage de sortir de peur d'être mêlé à une sale histoire ou, pire, recevoir un coup perdu qui pourrait s'avérer irréparable.Finalement, ce sont des voisins des autres immeubles de cette cité de Bab Ezzouar qui étaient montés pour braver le risque de recevoir des coups et porter secours à Halim qui demeurait un être humain malgré toute la cruauté qu'on lui connaissait.Après un long séjour à l'hôpital, Halim apprit qu'il ne pourrait plus jamais voir avec son ?il droit. Néanmoins, il ne fut pas mécontent de son sort parce que les médecins lui avaient dit qu'il avait beaucoup de chance parce que la violence des coups était telle qu'il aurait dû perdre ses deux yeux. Cette affaire a atterri à la cour de Boumerdes.Djamel a beau parler de légitime défense, et de nif à sauver, il a écopé de trois ans de prison ferme et ses deux s?urs de 6 mois de prison avec sursis chacune. Djamel devra également payer un dédommagement de 20 millions de centimes à Halim.