Une ville, une histoire

Résumé de la 7e partie ? Les collègues de Larbi ne croient pas à son histoire de caravane et d'animaux qui ont barré la route.Comme ses collègues ne voulurent pas le croire, Larbi se mit à réfléchir. Quelque chose n'allait pas dans cette petite ville, pensa-t-il. Etait-il concevable que tout un cirque avec ses jongleurs, ses musiciens, ses roulottes et sa ménagerie puissent se promener à la périphérie de la ville en provoquant un tintamarre monstre sans être vu?' Le cortège, qui s'étirait sur au moins cent mètres, aurait quand même dû provoquer un embouteillage spectaculaire. Trouverait-il en ville des automobilistes qui avaient souffert de son passage sur la route nationale qu'il avait empruntée pour arriver à son lieu de travail?' Il verrait tout à l'heure, à la fin de la visite du Wali. En attendant, il ferait mieux de s'acquitter de son travail, si possible avec un peu de zèle pour faire oublier son retard.Dans l'atelier, il trouva ses deux apprentis en train de l'attendre. Sans même les saluer (pour gagner un peu de temps perdu?'), il leur demanda de jeter un coup d'?il sous le capot du fourgon qu'on leur avait ramené la veille peu avant la fin du service. Puis, en se dirigeant vers un autre camion dont il voulait juste vérifier le ronflement du moteur, il se rappela que l'un des deux hommes venait d'à peu près le même endroit que lui. Ils avaient même souvent pris le même car. Parfois ils échangeaient quelques mots lorsqu'il leur arrivait de se retrouver assis l'un près de l'autre. Ah?! Oui... Nabil... comment n'y avait-il pas pensé plus tôt. C'était à Nabil qu'il fallait s'adresser en premier pour lui demander s'il n'avait rien vu d'inhabituel sur la route en venant au travail... Il ne lui parlerait pas du cirque mais juste de «quelque chose d'inhabituel». Il fallait que ce soit lui qui évoque le premier le mot «cirque». Il tourna les talons et s'approcha de son apprenti et?lui posa la question qui lui tenait à c?ur depuis quelques secondes. Pauvre Larbi?! Il était loin de soupçonner la réponse qu'allait lui servir Nabil. (A suivre...)