Une ville, une histoire

Résumé?de la 24e partie ? Un vieil homme vient de mourir dans un village voisin. Pour le vieux Abdallah et quelques hommes du village en qui il a confiance, c'est une bonne occasion pour surveiller Lounès le tailleur.Le vieux Abdallah se mit à frétiller. Pour lui, le moment où la vérité éclaterait était tout proche.- Il faut demander au «berrah» de notre village d'annoncer la nouvelle aux villageois au cas où il y aurait des gens qui voudraient assister à l'inhumation. Nous allons nous y rendre nous aussi. C'est-à-dire Zoubir et moi. Quant à toi Sahnoun, tu resteras chez toi pour épier Lounès le tailleur.- Je ne ferai que l'épier?' Et si jamais il sort?'Cheikh Abdellah s'énerva?:- Mais pourquoi poses-tu des questions idiotes Sahnoun?' Ton rôle, je te l'ai déjà dit, consiste à surveiller Lounès. Quand je dis «surveiller» cela signifie que tu dois regarder ce qu'il fait et essayer de comprendre si dans son comportement, il n'y a pas des indices annonçant qu'il s'apprête à commettre un acte abominable. Si tu le vois sortir de sa maison, vérifie qu'il n'a pas pris avec lui une pelle. Elle lui servira dans sa sale besogne...- J'ai compris, j'ai compris...- Quant à Zoubir et moi nous allons nous rendre aux funérailles du défunt... Mais nous ne reviendrons pas à la maison. Nous ferons semblant de quitter le cimetière mais en réalité, nous profiterons de ce que personne ne fait attention à nous pour nous enfoncer dans les bois. Et quand la nuit sera tombée nous reviendrons aux abords du cimetière.- J'espère seulement que la pluie ne se mettra pas de la partie, soupira Zoubir qui avait encore en mémoire la nuit glaciale et orageuse au cours de laquelle ils avaient fait le guet au cimetière du village.- Bon, alors c'est clair?' demanda le vieux Abdallah.- C'est très clair.- Alors, allons y.Quelques heures plus tard, ils arrivèrent au cimetière au moment même où l'imam s'apprêtait à entamer la prière du mort. Zoubir, chuchota à l'oreille de Cheikh Abdallah. (A suivre...)