Une ville sous l'emprise des embouteillages

L'avenue colonel Amirouche de Bordj-Ménaiel est très large, elle est suffisante pour que les automobilistes stationnent de part et d'autre, c'est-à-dire, côté droit et côté gauche. Les véhicules qui circulent dans les sens inverses peuvent facilement le faire sans gêner la circulation. L'APC doit revoir sa copie en établissant un nouveau plan de circulation et procéder par délibération à l'élimination des plaques de stationnement pair et impair qui pénalisent les commerçants qui viennent de partout pour se ravitailler. Malheureusement, ils sont sujets à des poses de sabots de la part des services de sécurité et à des amendes procès-verbal. La plupart des visiteurs ne reviennent plus faire leurs commissions dans cette charmante localité hospitalière et accueillante.On étouffe beaucoup à Bordj-Ménaiel à cause de la circulation automobile qui devient difficile ces derniers temps, les bouchons n'en finissent pas du matin au soir. Circuler en voiture dans la localité des coquelicots est un véritable calvaire angoissant et même pratiquement impossible. Les conducteurs de véhicules ne comprennent rien du tout à cet épineux problème qui perdure dans le temps et à chaque jour que le «Bon Dieu» fait.
C'est un challenge à relever pour les citoyens, notamment les habitants de cette paisible ville qui vivent cette souffrance au quotidien. Les disputes entre les piétons et les automobilistes sont devenues fréquentes et difficile à gérer. Cette situation lamentable s'est accentuée depuis le début de la saison estivale ou les fêtes de mariages sont enregistrées presque chaque jour et même en période hivernale. Les avertisseurs sonores et les embouteillages commencent très tôt dans cette ville et il est pratiquement impossible à y trouver le moindre repos puisque tous les axes routiers sont bloqués, il n'y a aucun échappatoire.
Ajoutez à cela les mentalités rétrogrades où tout le monde veut passer le premier doublant à gauche ou à droite et même parfois bloquer le sens inverse. A vrai dire, conduire, c'est avoir une culture et les Algériens ne l'ont pas. Les citoyens, les transporteurs et les automobilistes, ne s'arrêtent pas de se plaindre, souhaitant que les autorités locales puissent trouver une solution à cet épineux problème et cesser de se renvoyer la balle. Il suffit de se réunir et débattre afin d'établir un plan de circulation, chose qui n'existe pas dans la ville de Bordj-Ménaiel.
Le raz-le-bol des commerçants
Aussi les commerçants se plaignent sur un épineux problème qui ne leur facilitent pas la tâche à l'avenue colonel Amirouche étant donné que des visiteurs viennent pour se ravitailler auprès des magasins mais ils sont sujets à des poses de sabots à cause du fait que le stationnement au niveau du centre-ville qui se fait pair et impair ne facilitent pas la tâche aux visiteurs qui sont contraints de partir se ravitailler ailleurs... Quel respect pour les commerçants au sujet du stationnement des véhicules.
Les choses tardent à rentrer dans l'ordre à Bordj-Ménaiel et les citoyens ont ras-le-bol du désordre. «Ne dit-on pas que l'Etat de droit commence dans la police, voila une vérité à laquelle, il faudrait accorder un peu d'importance car il ne peut y avoir de police efficace sans qu'il existe un rapport de confiance entre les services de sécurité et la société. Il est plus que nécessaire de rapprocher davantage le citoyen de la police et vice-versa.
De mal en pis en effet les usagers se plaignent des contrariétés qu'ils endurent chaque fois qu'ils empruntent le centre ville de Bordj-Ménaiel, en sus de la circulation monstre qu'ils sont tenus de subir et de l'interdiction de stationner, ils sont sujets illico-presto à dégager sous peine d'être verbalisé ou à la pose de sabots, plus le retrait de permis.
La localité de Bordj-Ménaiel a toujours été considérée comme une importante agglomération et aussi comme étant la plus importante ville de la wilaya de Boumerdès, c'est une localité à vocation commerciale, malheureusement les commerçants se plaignent et la situation n'est pas du tout reluisante au centre-ville et à travers les ruelles de Bordj-Ménaiel où des engorgements continuent de prendre forme en amont des intersections.
La mouvance citoyenne, elle aussi, n'est pas épargnée par ce phénomène et se sent indisposée dans son entreprise à vouloir vaquer à ses occupations. Aussi, il faut appeler un chat par son nom. Il y a absence des services de sécurité dans les lieux stratégiques, c'est-à-dire dans les ronds points, les carrefours et ce n'est pas le fait de circuler avec un fourgon qu'on pourra assurer la sécurité des biens et des personnes. Beaucoup de choses doivent changer dans cette localité ! A bon entendeur, salut !