Algérie - A la une


Une ville morte
Les valeurs de la fête de l'Aïd Al Fitr dans la wilaya de Tlemcen tendent à disparaître. Et pour cause, l'explosion de l'usage des SMS porte un coup dur aux relations sociales. Conséquence : les visites chez la famille ne sont guère constatées comme au bon vieux temps. Il ne reste plus que cette ambiance animée par des enfants où la joie se manifeste par le port des habits neufs. Or, la coutume de « dons » de pièces de monnaie n'est que très peu constatée. Ce qui marque cette fête religieuse, c'est beaucoup plus le commerce des produits pyrotechniques devenu un marché juteux. Par ailleurs, et comme à l'accoutumée, les rues étaient quasiment désertes. Les magasins, cafétérias étaient aussi fermés. Au niveau des stations de taxi, seul deux « jaunes » étaient visibles, a-t-on constaté. Le manque de transport vécu lors de la première journée a encouragé les clandestins à assurer des dessertes à des prix exorbitants. Pourtant, la wilaya compte quelque 1.300 bus et 6.000 taxis. Autre travers : l'absence des agents de nettoyage. Conséquence : des ordures entassées à chaque coin de rue. Les ruelles, cités et places publiques se sont transformées en décharges sauvages. Et ce n'est que le deuxième jour de l'Aïd que la ville de Tlemcen est quelque peu sortie de sa torpeur.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)