Algérie

Une ville en souffrance



La vie dans la commune de Haïzer, à moins de 10 km au nord de la ville de Bouira, et juste au pied du majestueux Djurdjura, devient de plus en plus difficile. La population locale semble perdre tout espoir de voir leur cité sortir de l'isolement. Question de commodité, les gens vivent le martyre quotidiennement. Que ce soit au chef-lieu communal ou dans les autres villages, la situation est pareille. Ça fait défaut dans tous les secteurs. Pas de projets d'aménagement urbain, éclairage public ainsi que les défaillances constatées quant à l'opération de ramassage des déchets ménagers au niveau des quartiers. Le chef-lieu communal ressemble à un vrai dépotoir. En plus de tout cela, existe un autre problème de taille qui ne cesse de tarauder les habitants de la ville, il s'agit bien de l'absence de l'eau potable. Leur soif ne date pas d'hier, mais depuis bien des années, et pourtant, ce ne sont pas les potentialités qui manquent. Loin dans les villages, les citoyens attendent la réponse à leurs doléances. Au niveau du village M'Zaâbel et Ath Oubakou, à environ 1 km de la RN33, les habitants crient leur ras-le-bol quant à l'état de dégradation des routes menant à leurs villages. À cet effet, les villageois ont demandé le bitumage de ces pistes. Ainsi, les habitants des localités de Lâache Oufalkou et celle de Ammouche, sises dans la partie sud-est de la ville de Haïzer, ne cessent de réclamer la remise en état des pistes les reliant à la RN33, et ce, afin de permettre un accès facile aux deux villages. Outre le manque constaté en matière d'aménagement urbain, la ville de Haïzer et quelques bourgades qui l'entourent, vivent le problème de la chute de tension. Des villageois ont interpellé, à maintes reprises, les autorités locales afin de prendre en charge le problème de la chute de tension. Hélas ! Les réclamations sont restées lettre morte. Au chef-lieu communal, au village Tighilt n'Seksou, ou dans la localité El Merdj, les chutes de tension sont récurrentes et les citoyens ne font que dénoncer. Ainsi, plusieurs villages de la municipalité se trouvent dans l'obscurité totale, à défaut de l'éclairage public. Par ailleurs, et toujours dans le domaine de l'électricité, 28 foyers au niveau du lotissement Ammar Kacha et Ighouraf, sis à la sortie nord de la ville de Haïzer, qui ne sont pas encore raccordés en électricité. 8 mois après qu'ils aient formulé leur demande, laquelle est restée à ce jour, sans suite. Devant cette situation, les habitants de la commune de Haïzer guettent, la mort dans l'âme, la fin de leur calvaire dont l'origine vient du blocage caractérisant l'assemblée communale. Sur ce, il ne serait pas étonnant de dire qu'en l'absence d'une volonté politique visant à bien gérer la municipalité, ce ne sera pas pour demain.


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