La wilaya d'El-Taref qui possède une population de plus de 450 726 habitants détient une vocation orientée vers le tourisme et l'agriculture avec un littoral de 90 km de long composé de 25 plages et ayant cinq zones d'expansion touristiques de 14 sites pittoresques soit indique-t-on les ZET de mafragh Est ? Ouest, ZET de hennaya, ZET de Cap Rosa et de Messida.Cette wilaya est composée de 07 dairas regroupant 24 communes, les plus peuplées étant Besbes, Dréan, Ben M'hidi, Chatt et El Kala avec une densité dépassant les 500 habitants / km2 ses lacs sont mondialement connus notamment Oubeira, Mellah, Tonga et lac des oiseaux. La population active a été estimée à plus de 111 332 personnes pour un taux de 28, 36 % avec un niveau de chômage plus élevé enregistré dans quelques communes comme Bougous, El Aioun, Ramel Souk, Berrihane, Zerizer, Bouhadjar et Lac des oiseaux pour un taux dépassant les 35 %, informe-t-on. L'infrastructure du 1er et 2e cycle est composée de 258 écoles totalisant 1885 classes pour une population scolarisée estimée à plus de 49 732 élèves dont 47 % de filles. Sur un nombre d'élèves scolarisable de 52 859 inscrits, le taux de scolarisation représente 85,44 % pour les 06-15 ans avec un effectif d'enseignants qui s'élève à 22 73 professeurs.
Il faut dire que sur le plan qualitatif beaucoup d'efforts restent à faire pour améliorer le cadre scolaire notamment par des actions d'aménagement, de réhabilitation et d'équipement. Pour ce qui concerne le 3 eme cycle, il a été enregistré 58 écoles fondamentales d'une capacité de 752 classes pour un nombre de scolarisé estimé à plus de 26 959 élèves. L'enseignement secondaire quant à lui est constitué de 15 lycées et 4 technicum pour un nombre de 12 740 élèves alors que pour l'Enseignement supérieur la wilaya dispose d'un Institut agrovétérinaire d'une capacité de 600 places pédagogiques et 500 lits.
Sites et monuments historiques
De nombreux vestiges historiques sont des empreintes ineffaçables du passage des différentes civilisations par le passé qui s'étaient succédées dans cette région du nord de l'Algérie. Parmi ces sites archéologiques on trouve les bastions de France datant de 1560, bastion de cap Roux du 12 eme siècle, l'ancien port de la messida, le palais de lalla fatma, le palais de Ali Bey construit durant la période ottomane, les lignes Challe et Maurice. Ajouter à cela les stations de Démet El Hassen et d'Ain Khiar qui relèvent de la civilisation caspienne ainsi que les grottes portant des gravures rupestres néolithiques de Ramel Souk. Son parc national qui s'étend sur une superficie de 76 438 ha regroupant 9 communes et formant un complexe humide et déclaré zone de protection par la convention de Ramsar.
Cet espace destiné à la préservation de la faune fut créé en 1983 étant un refuge remarquable pour 267 espèces dont 56 de vertébrés et 211 invertébrés. Par ailleurs cette belle région détient un espace forestier riche composé de chêne de liège, de pins maritimes, eucalyptus, oléastres ; malgré l'importance de son étendue, le patrimoine forestier reste faiblement exploité avec un rendement presque moyen dans la production de bois soit 48 000 tonnes dont 45 000 tonnes commercialisées vers la Tunisie. Il est à souligner que la superficie forestière privée est de 2505, 38 ha et celle qui est domaniale est de 106 477, 38 ha.
Un tourisme à l'arrêt
Le potentiel touristique renferme un long littoral de 90 km réparti sur cinq zones d'expansion composées de 14 sites féeriques, 12 plages, des étendues lacustres représentées par 6 lacs notamment lac Tonga et Oubeira et 6 sources thermales. Cette belle région dispose d'une faible infrastructure touristique soit 11 hôtels d'une capacité globale de 380 chambres et 777 lits seulement. Or, la richesse de la wilaya se caractérise par deux variétés importantes à savoir le corail, et la bruyère, la cale et kala regorgent de récifs coralliens exploités illicitement par des réseaux de trafiquants algériens, tunisiens et italiens.
ressources hydrauliques sont constituées de 3 barrages d'une capacité de 250 millions de m3, 111 forages, 30 retenues collinaires. Son réseau routier s'étend sur une longueur de 1524,38 km dont 229, 51km de routes nationale. Dans l'ensemble le réseau router de cette wilaya est assez dense permettant une desserte satisfaisante de l'ensemble des agglomérations et son état demeure vétuste au niveau de certains tronçons avec 44,66 % de chemins de wilaya qui sont dégradés et 33 % de chemins communaux présentent un même état.
Or, la wilaya de part l'importance de ses potentialités touristiques naturelles et la co-existence de 03 écosystèmes «marin, forestier et lacustre» la région offre une diversité de formes pour développer son tourisme. Possédant un parc national composé de cinq Zones différentes notamment la zone de réserve intégrale, zone primitive, zone à forte croissance, zone tampon et zone à faible croissance. Cette wilaya dispose d'un potentiel animal important estimé à plus de 81 500 bovins,104 000 ovines et 46 700 caprins, a-t-on appris auprès de la direction.
Un eden dépourvu d'infrastructures hôtelières
selon certaines indiscrétions bon nombre de nos compatriotes immigrés ont été réellement heureux d'avoir de belles vacances hors de la France, ajoute-t-on. Or, reconnaissant que le littoral d'El Kala de la wilaya d'El Taref situé juste à 90 km de la ville d'Annaba offre pour sa part une cote purement vierge avec des plages au sable fin et aux eaux limpides mais dépourvue malheureusement de grands complexes touristiques.
Un paysage vraiment féerique, unique en Algérie avec son complexe touristique de Mordjane composé de 103 chambres dont les prix sont très accessibles variant entre 3000 et 4500 DA pour un hébergement confortable. El Kala ou la Calle, cette ville qui offre à la fois une ambiance extrême et un calme absolu est malheureusement ignorée, ce joli coin du pays reste un paradis perdu et incognito par certains responsables du Tourisme. Il faut savoir que le parc nationale d'El Kala s'étend du Cap Rosa au Cap Roux sur une distance de 40 km de même que les lacs Oubeira et Tonga qui sont des eaux douces classés notamment Zones humides d'importance internationale par l'Unesco.
Cette wilaya compte 24 plages dont 13 sont interdites à la baignade. Par ailleurs il convient de citer que le secteur du tourisme a fortement besoin de réaménager les plages en réalisant des accès aux sites balnéaires, nous a-t-on révélé de source proche de ce secteur.
Grande affluence vers les plages de l'est
Presque toutes les villes du littoral de la région Est du pays étaient prises d'assaut depuis le début de l'été. Dans la wilaya d'El Taref, des milliers d'estivants venus des quatre coins d'Algérie avaient afflué chaque jour vers les somptueuses plages les plus prisées à savoir Cap Rosa, la Mecida ou la grande plage. Plusieurs familles étaient venues par voitures des wilayas limitrophes : Guelma, Tébessa, Souk Ahras Skikda et même Annaba qui possèdent elle aussi des plages merveilleuses.
D'autres gens avaient choisi de venir par bus pour gouter au plaisir de la mer de cette région. Effectivement El Kala est une région balnéaire avec 90 km de cotes parsemées de plages magnifiques dotées d'un sable si fin et de paysages splendides. En outre l'on avait constaté aussi une affluence intense vers la plage d'Ain Barbar située à 25 km de la ville d'Annaba qui était avant réputée de zone extrêmement dangereuse et infestée de terroristes.
Tous les habitants de cette zone avaient quitté leurs maisons de peur de tomber dans les mains meurtrières de l'émir Mebrek et son groupe de sanguinaires qui régnaient en maitre des lieux. Aujourd'hui cette région a été nettoyée et sécurisée par les services de sécurité qui y avaient mené inlassablement de nombreux ratissages en détruisant presque toutes les kasmates des barbares. Dans ce cadre il faut souligner que les éléments de la gendarmerie nationale et les forces de police sillonnent les routes de jour comme de nuit pour assurer la sécurité et la quiétude des citoyens et autres estivants.
De son côté la wilaya de Annaba avoisinante de Kala avait accueillie près d'un million de baigneurs sur 15 plages autorisées à la baignade durant un mois seulement l'année passée. Le littoral de Toche avait enregistré 85 000 visiteurs par rapport aux plages de Chapuis et de St cloud qui était aussi trop ciblé par les baigneurs. C'est toujours durant cette période que la sécurité des personnes est particulièrement prise en charge par les forces de l'ordre où nous avons constaté une tranquillité aux alentours. Soit un nombre de 800 gendarmes avaient été affecté sur les 15 plages pour veiller à la sécurité publique «Annaba, Séraidi et Chétaibi».
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Posté Le : 19/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Oki Faouzi
Source : www.lnr-dz.com