Une vie meilleure

Après la fixation de la date du déroulement des élections législatives, le 12 juin prochain, afin d'élire la nouvelle Assemblée populaire nationale, l'un des piliers de la pyramide institutionnelle de l'Etat algérien, beaucoup de commentaires s'en sont suivis. Il s'agit surtout de questionnements tel que : qu'est ce qui va changer dans le paysage politique national ' Quelle sera la configuration politique d'une Algérie qu'on veut nouvelle, dans ses institutions et surtout dans ses pratiques politiques 'La loi électorale appuyée par certains partenaires, mais décriée par d'autres aura-t-elle l'effet escompté, pour que le pays reparte sur de nouvelles bases, plus claires, moins encombrées par les interférences et les parasites '
Déjà, le débat est ouvert sur ce que sera l'APN de demain, une assemblée nationale qui a eu son compte, en critiques et remises en cause, tant celle-ci fut toujours élue dans des conditions largement suspectes. Sa composition n'a jamais reflété les opinions et les choix des Algériens. Plus, certains députés ont endossé l'habit de pestiférés et l'opinion publique n'avait pas pardonné leur accointance avec des milieux sulfureux et l'argent sale utilisé par certains pour parvenir à cette institution auguste, a noirci le tableau de plusieurs mandatures. Conséquences les électeurs sont de plus en plus suspicieux de l'utilité des élus aux mandats nationaux, députés et sénateurs.
Les taux de participation aux différents rendez-vous électoraux n'ont fait que confirmer la tendance méfiante de la population vis-à-vis des consultations électorales.
Les autorités du pays voudront donner un coup d'accélérateur aux réformes politiques promises, car décevoir encore les citoyens aura des conséquences qui retarderont plus la dynamique d'un espoir né d'un mouvement populaire (hirak), une revendication pour que l'Algérie redresse la tête, retrace son itinéraire, rectifie ses erreurs, s'appuie davantage sur la volonté du peuple pour construire son avenir, reconfigure son image et sa position parmi les nations, en fonction de ses intérêts et principes.
Assainir la vie publique et faire que les meilleures compétences émergent parmi la population des jeunes, avides de concrétiser leurs désirs, leurs envies d'être partie prenante dans la gestion des affaires publiques est plus qu'indispensable. Si tout cela est pris en compte, on parlera d'une vie politique assainie, remise sur les rails d'une Algérie qui postule à mieux, avec des institutions politiques solides, représentatives du choix de la majorité. Alors ce rêve sera-t-il réalité '