Une unité secondaire renforce le parc de la Protection civile

En dépit de la constance et de la diversification du travail accompli au quotidien aussi bien en villes, sur les routes, en forêts et en mer, voire même dans les stades, la présence de la Protection civile s'impose d'elle-même désormais. Un travail titanesque qui fait face à un manque criard en unités dont elle n'en dispose que d'une quinzaine pour l'heure. A peine le tiers des besoins !Quinze unités dont une principale et une marine, et c'est davantage à toute la volonté et aux sacrifices louables que les sapeurs pompiers font appels pour répondre de leurs nobles devoirs. Devoirs qui font d'eux des témoins occulaires et des intervenants de la première heure qui investissent les lieux du drame en premier, ne le quittant qu'en derniers et après l'avoir nettoyé et remis à son état initial. Ceci dit nous ne remercierons jamais assez «l'homme en rouge» pour son rapprochement continuel et permanent de la société qui pour le moindre « bobo » est appelé sur les lieux pour assurer les transferts vers les services des urgences, pour des soins appropriés. Tout ce travail qui revient inlassablement au quotidien est accompli avec dévouement en dépit disions-nous de la faiblesse et de l'éparpillement de leurs unités, dont l'idéal serait qu'elles soient égales au nombre de communes, mais qui ne le sont qu'au tiers. En cette fin d'année, le corps a bénéficié d'un nouveau poste d'observation dans l'Akfadou, une unité qui devait être livrée au 1er novembre et ne l'a été pour des raisons techniques qu'en ce 31 décembre. Son implantation à Tiniri (Chemini) à la porte même de l'immense massif forestier de l'Akfadou est plus qu'un impératif de l'heure qui doit au besoin en être renforcé. Il lui permet d'intervenir avec célérité dés la survenance du moindre incendie forestier sur place et en plusieurs lieux à la ronde. Infrastructure qui se veut est la troisième du genre avec celle d'Il Maten et de oued Ghir, mais qui la dispense de la grande couverture de plus d'une dizaine de communes. Une charge qui reste autant lourde que d'autres unités à l'image même de celle de Sidi Aich qui dispose d'un même plan de charge réputé pour sa lourdeur. Toutefois ces unités ne connaitront des allègements qu'à l'issue de la réalisation d'autres unités dont on nous informe que cinq autres inscrites mais qui sont pour l'instant gelées. Leurs réalisations donnerait un souffle certains à la wilaya réputées pour l'importances de ses noyades, ses accidents routiers et ses feux de forêts qui s'appuient sur des renforts en colonnes mobiles et le concours des populations, comme cela a été le cas durant les incendies ravageurs de l'été 2017 qui ont détruit dans plusieurs régions plus d'un millier d'hectares.