Algérie

Une union implosée '



Une union implosée '
L'Union du Maghreb vit des heures difficiles. Le conflit libyen, le marasme tunisien et le problème de frontières entre l'Algérie et le Maroc sont les indices d'un triste constat de la région.L'Union du Maghreb vit des heures difficiles. Le conflit libyen, le marasme tunisien et le problème de frontières entre l'Algérie et le Maroc sont les indices d'un triste constat de la région.Depuis des années, l'UMA est en veilleuse. Les réunions politiques et les sommets se font rares, Chaque pays tente de s'en sortir sans ses voisins. Les démarches politiques tentant de réanimer ce bloc de peuples qui jadis formait une union soudée.Aujourd'hui, l'émergence de conflits politiques internes avec la menace terroriste, la contrebande et les rivalités de leadership ont aggravé le fossé entre ces pays. Les échanges économiques restent des plus faibles dans la région représentant quelques 5 % de leur volume global. Une sorte de malédiction qui ne rassure pas tant les 5 pays ne retrouvent pas un terrain d'entente et de concessions tant sur le plan politique que de l'économie. À l'Algérie, qui reste néanmoins le poids lourd de la région, il incombe la tâche de ressouder ces liens.Il semble tout de même que le procédé des relations bilatérales est l'un des moyens pour parvenir à baisser le niveau de mésentente et mettre à l'écart les susceptibilités.Ainsi va la lune de miel entre l'Algérie et la Tunisie dont il convient de citer l'accord stratégique portant sur plusieurs volets dont notamment celui de la sécurité des frontières. Le cas libyen démontre aussi que l'Algérie est prête pour enrayer la crise sécuritaire et apporter son concours pour aider à stabiliser le pays sous différentes formes. Mais il subsiste la relation algéro-marocaine tendue et exaspérée par les crispations et les tirs croisés entre les deux Etats.Le Maroc qui n'a d'autre choix que de choisir le dialogue apaisé et serein avec son homologue algérien, choisit toujours une posture guerrière et ne veut se placer dans le cadre de l'UMA qu'a demi-mot. Il reste, quant même, curieux de voir la Mauritanie écrasée par sa marginalité dans le cadre de l'union maghrébine.Un pays qui pourtant a d'excellentes relations avec ces voisins mais reste piégé par sa faible contribution à la dynamisation de l'union. Toutefois et en gardant la tête froide, les 5 pays ont convenu de relancer l'initiative d'un dialogue en donnant leur accord de principe à la tenue d'un sommet des chefs d'Etat maghrébins avant la fin 2014 en Tunisie.Les chefs d'Etat auront tout au long de ces deux mois à établir une nouvelle feuille de route précise pour rétablir les passerelles. Et c'est l'occasion aussi de se concerter sur l'enjeu sécuritaire et le spectre des groupes armés et leur jonction avec les narco-trafiquants qui constituent la menace directe aux Etats nation.Le Conseil de la présidence de l'UMA qui s'est exprimé en juillet dernier avait indiqué dans sa déclaration « l'importance de la lutte collective contre les menaces sécuritaires transfrontalières auxquelles fait face la région maghrébine ». Le plus indiqué et urgent est celui de la stabilité libyenne dont le Parlement a annoncé, il y a trois jours, que le projet d'une Constitution sera discutéDepuis des années, l'UMA est en veilleuse. Les réunions politiques et les sommets se font rares, Chaque pays tente de s'en sortir sans ses voisins. Les démarches politiques tentant de réanimer ce bloc de peuples qui jadis formait une union soudée.Aujourd'hui, l'émergence de conflits politiques internes avec la menace terroriste, la contrebande et les rivalités de leadership ont aggravé le fossé entre ces pays. Les échanges économiques restent des plus faibles dans la région représentant quelques 5 % de leur volume global. Une sorte de malédiction qui ne rassure pas tant les 5 pays ne retrouvent pas un terrain d'entente et de concessions tant sur le plan politique que de l'économie. À l'Algérie, qui reste néanmoins le poids lourd de la région, il incombe la tâche de ressouder ces liens.Il semble tout de même que le procédé des relations bilatérales est l'un des moyens pour parvenir à baisser le niveau de mésentente et mettre à l'écart les susceptibilités.Ainsi va la lune de miel entre l'Algérie et la Tunisie dont il convient de citer l'accord stratégique portant sur plusieurs volets dont notamment celui de la sécurité des frontières. Le cas libyen démontre aussi que l'Algérie est prête pour enrayer la crise sécuritaire et apporter son concours pour aider à stabiliser le pays sous différentes formes. Mais il subsiste la relation algéro-marocaine tendue et exaspérée par les crispations et les tirs croisés entre les deux Etats.Le Maroc qui n'a d'autre choix que de choisir le dialogue apaisé et serein avec son homologue algérien, choisit toujours une posture guerrière et ne veut se placer dans le cadre de l'UMA qu'a demi-mot. Il reste, quant même, curieux de voir la Mauritanie écrasée par sa marginalité dans le cadre de l'union maghrébine.Un pays qui pourtant a d'excellentes relations avec ces voisins mais reste piégé par sa faible contribution à la dynamisation de l'union. Toutefois et en gardant la tête froide, les 5 pays ont convenu de relancer l'initiative d'un dialogue en donnant leur accord de principe à la tenue d'un sommet des chefs d'Etat maghrébins avant la fin 2014 en Tunisie.Les chefs d'Etat auront tout au long de ces deux mois à établir une nouvelle feuille de route précise pour rétablir les passerelles. Et c'est l'occasion aussi de se concerter sur l'enjeu sécuritaire et le spectre des groupes armés et leur jonction avec les narco-trafiquants qui constituent la menace directe aux Etats nation.Le Conseil de la présidence de l'UMA qui s'est exprimé en juillet dernier avait indiqué dans sa déclaration « l'importance de la lutte collective contre les menaces sécuritaires transfrontalières auxquelles fait face la région maghrébine ». Le plus indiqué et urgent est celui de la stabilité libyenne dont le Parlement a annoncé, il y a trois jours, que le projet d'une Constitution sera discuté




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