La police tunisienne a arrêté et présenté à la justice un mari et son épouse qui étaient parmi les éléments du groupe terroriste « Daesh » alors qu'ils tentaient de retourner en Tunisie par la frontière libyenne en revenant de Syrie.Selon le site du «journal El Merssad» a indiqué jeudi que le journal tunisien Echorouk avait reçu des confessions d'une tunisienne « Daeshi » âgée de trente ans, et mère de deux enfants, le deuxième âgé de deux mois, qui avait voyagé avec son mari à la Syrie, « pour le jihad contre les mécréants » où elle avait commis des actes d'immoralité avec au moins 100 terroristes de Daesh en l'espace de 27 jours avant sa fuite de l'enfer des combats pour retourner à son pays. Le journal avait cité, suite aux confessions de Nourhane , qu'elle est partie en Syrie avec son mari, à travers la Libye en direction de la Turquie, et de là, vers la ville « Aazaz » en Syrie, soulignant que son mari a rejoint à la demande de « Daesh » une région qui était sous le commandement d'autres chefs terroristes tunisiens, mettre sa femme au service des membres du groupe. Nourhane a ajouté que son mari après des tentatives de refus, il n'a trouvé aucune autre solution que de se soumettre et accepter de répondre à la demande "Daesh" craignant pour leur vie, et devient ainsi seul responsable de la soumission de son épouse envers les exigences sadiques des éléments du groupe pour répondre à leurs demandes. Elle a souligné qu'elle avait exercé le « djihad de la fornication » avec 17 autres femmes de nationalités différentes, Egyptiennes, tchétchènes, marocaines, syriennes, françaises, allemandes, du Tadjik et autres, affirmant qu'elles obéissaient aux ordres d'une responsable somalienne, nommée « Oum Chouab ». Nourhane, a confirmé qu'elle avait poursuivi, le « Jihad de la fornication » pendant environ un mois avant que son mari se blesse dans l'un des raids, ce qui leur a facilité de se déplacer vers la Turquie pour le traitement, et de là, ils se sont organisés pour fuir et retourner vers la Tunisie, par la Libye, avant d'être arrêtés à la frontière par les services de sécurité tunisiens. Cette affaire réédite le phénomène du « Jihad de la fornication » pour surgir de nouveau à la surface, malgré les dénégations et les démentis par les milieux extrémistes dans le monde arabe et la Tunisie en particulier.
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Posté Le : 11/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Touffik
Source : www.reflexiondz.net