Une très mauvaise organisation !

La 13e édition du semi-marathon africain qui a eu lieu le samedi 24 du mois en cours, organisé dans la cité «Emir-Abdelkader» a vu le concours de plus de 800 athlètes des deux sexes dont neuf athlètes africains, venus du Kenya, Ethiopie, Ouganda, Guinée-Bissau et un athlète du Maroc.La wilaya de Mascara a contribué en adhérant avec environ 200 athlètes au cours de cette manifestation sportive, la majorité est native de la petite commune d'El-Menaour avec approximativement, une quarantaine d'athlètes. Les pistards ont eu à sillonner une distance de 21,100 kilomètres, à partir de l'arbre de la «Derdara», un site historique de l'allégeance des tribus à l'émir Abdelkader, pour traverser plusieurs communes, à l'exemple de Froha, Tizi et dont l'arrivée a été arbitrée au niveau du chef-lieu de wilaya, plus précisément à la place «Emir-Abdelkader». La première place est revenue au Kenyan Kibyko Kennedy, pisté en second rang par l'Ethiopien Tôla Belete, tandis que la troisième place a été dominée par le Marocain Bennouri Mourad. Chez les dames, il y a lieu de mentionner que la première place a été arrachée par l'Algérienne Barkahoum Souad suivie par la Kenyane Siwa Ben. Dans un autre contexte, la participation au cours de cette manifestation sportive du troisième âge a été dominée par la participation de l'athlète Chouaib Naoui (82 ans), un vieux de la vieille dans cette spécialité, talonné par un autre coureur de la wilaya d'Oran, âgé de 73 ans qui détient un répertoire à la hauteur de son âge dans ce domaine sportive et qui a participé à plusieurs événement marathoniens un peu partout, en Algérie comme à l'étranger. Enfin, le logo placardé au cours de ce rassemblement sportive, communément appelé 13e édition international du semi-marathon «Emir Abdelkader», est exagérément herculéen comme poster, où des pays communiqués comme étant présents, ont brillé par leurs absences. Pour conclure, la très mauvaise organisation qui a prévalu sur le terrain, et à tous les niveaux, montre le relâchement qui immortalise le sport dans notre pays, lequel exige une certaine matière grise, un savoir-faire et une certaine collaboration pour la réussite de ce genre d'événement...