Une trentaine de communications au programme

Quelque 35 communications sont au programme du Colloque national sur l'?uvre du défunt chanteur et poète Matoub Lounes (1956/1998), prévu mercredi à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, organisatrice de cet événement, a-t-on appris lundi du doyen de la Faculté des lettres et des langues, Moussa Imarazène.Les communications seront données par des spécialistes issus des quatre départements de langue et culture amazighes et de plusieurs universités du pays dont Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Batna, Alger, Oran et Blida, qui aborderont différents aspects de l'?uvre poétique et musicale du chanteur disparu, notamment pour ce qui est des domaines de la littérature, la sémantique, la musique (ses performances en chaâbi), la sémiotique, la rhétorique et la linguistique, mais aussi de l'engagement identitaire du «Rebelle», a précisé M. Imarazene.
Parmi les thèmes retenus : «L'?uvre poétique et musicale de Lounes Matoub / De la chanson populaire à la chanson engagée» qui sera donnée par Koussaila Alik, «Ecarts et rébellion dans le texte poétique de Matoub», par Moussa Imarazene, «L'?uvre poétique de Lounes Matoub / Un livre ouvert sur l'histoire», par Leila Bouzenada, «Usages syntaxiques particuliers et aspects esthétiques dans la poésie de Lounes Matoub», par Mohand Akli Salhi et Ramdane Achour et, enfin, «Lecture psychologique et psycho-sociale» du poème de Lounes Matoub Akmedjagh Ywwdhed lawan, par Noura Yefsah.
Ce colloque, placé sous le thème : «L'?uvre de Lounes Matoub revisitée» et qui coïncide avec l'anniversaire de la naissance de l'artiste (le 24 janvier 1956) à Taourirt Moussa, dans la daïra de Beni Doula, s'ouvrira par la distinction, à titre posthume, du poète et chantre de l'amazighité par rapport à son ?uvre littéraire, mais aussi linguistique, «car on y retrouve beaucoup d'éléments qui enrichissent la langue amazighe», ainsi que pour son combat «qui a dépassé les frontières de l'Algérie pour s'inscrire dans l'universalité, pour l'identité amazighe, la démocratie et les droits de l'homme», a souligné M. Imarazène.