L'administration de la chimiothérapie orale est faisable à domicile dans le cadre de l'hospitalisation à domicile (HAD), seulement avec des préalables, ont indiqué mercredi à Alger des médecins.L'administration de la chimiothérapie orale est faisable à domicile dans le cadre de l'hospitalisation à domicile (HAD), seulement avec des préalables, ont indiqué mercredi à Alger des médecins."Dans le cadre de notre activité d'HAD nous pouvons prendre en charge dans un premier temps la chimiothérapie à domicile et gérer les effets secondaires selon un schéma proposé par les services spécialisés", a souligné le docteur en médecine interne, Kamel Kadri, en marge de la 2e journée sur la prise en charge de la personne âgée et l'hospitalisation à domicile.Tout en précisant que les médecins ne veulent en aucun cas "se substituer" aux oncologues, il a ajouté que "les équipes des HAD ne feront qu'appliquer le protocole thérapeutique indiqué par les spécialistes, mais avant cela il y a des préalables", citant entre autres, les conditions d'hébergement des patients et particulièrement le cadre juridique. Il s'agit d'abord d'élaborer les textes réglementaires encadrant toute l'activité de l'hospitalisation à domicile dont cette prise en charge oncologique.Le professeur en médecine interne, Mansour Brouri, abonde dans le même sens notant que "ce sont les oncologues qui prescrivent l'indication et définissent le protocole et l'équipe de HAD, formée au niveau du service d'oncologie, assurera le suivi des malades et l'administration de la chimiothérapie à domicile, sous leur autorité". Selon les deux spécialistes, l'administration de la chimiothérapie à domicile offre des avantages au patient dont le confort de son environnement immédiat, réduire l'absentéisme, les files interminables et les longues attentes, aussi bien pour les malades que leurs accompagnateurs.Cela permettra également de soulager les services d'oncologie qui enregistrent une forte demande par rapport à l'offre d'autant que les cancéreux constituent la majorité des patients au niveau des hospitalisations à domicile. Concernant l'expérience des HAD, thème de la journée, le professeur Brouri a déploré le manque de paramédicaux relevant que ces équipes n'ont jamais pu dépasser 3 infirmiers pour un médecin, alors qu'il faut dix infermiers sachant qu'il s'agit de maladies lourdes qui nécessitent souvent la mobilisation d'un paramédical pour un malade durant plusieurs heures."Nous avons failli à plusieurs reprises interrompre cette activité", a-t-il précisé exprimant le souhait qu'il y ait "un effort supplémentaire des pouvoirs publics et des organigrammes pour que l'expérience ne se transforme pas en soins à domicile uniquement". Il y a lieu de rappeler que depuis sa création en 1999, l'activité des HAD se pratique à Batna, Jijel, Sétif, Tizi-Ouzou, Constantine, Oran et dernièrement à Alger, avec un objectif de couvrir tout le territoire national dans les deux prochaines années."Dans le cadre de notre activité d'HAD nous pouvons prendre en charge dans un premier temps la chimiothérapie à domicile et gérer les effets secondaires selon un schéma proposé par les services spécialisés", a souligné le docteur en médecine interne, Kamel Kadri, en marge de la 2e journée sur la prise en charge de la personne âgée et l'hospitalisation à domicile.Tout en précisant que les médecins ne veulent en aucun cas "se substituer" aux oncologues, il a ajouté que "les équipes des HAD ne feront qu'appliquer le protocole thérapeutique indiqué par les spécialistes, mais avant cela il y a des préalables", citant entre autres, les conditions d'hébergement des patients et particulièrement le cadre juridique. Il s'agit d'abord d'élaborer les textes réglementaires encadrant toute l'activité de l'hospitalisation à domicile dont cette prise en charge oncologique.Le professeur en médecine interne, Mansour Brouri, abonde dans le même sens notant que "ce sont les oncologues qui prescrivent l'indication et définissent le protocole et l'équipe de HAD, formée au niveau du service d'oncologie, assurera le suivi des malades et l'administration de la chimiothérapie à domicile, sous leur autorité". Selon les deux spécialistes, l'administration de la chimiothérapie à domicile offre des avantages au patient dont le confort de son environnement immédiat, réduire l'absentéisme, les files interminables et les longues attentes, aussi bien pour les malades que leurs accompagnateurs.Cela permettra également de soulager les services d'oncologie qui enregistrent une forte demande par rapport à l'offre d'autant que les cancéreux constituent la majorité des patients au niveau des hospitalisations à domicile. Concernant l'expérience des HAD, thème de la journée, le professeur Brouri a déploré le manque de paramédicaux relevant que ces équipes n'ont jamais pu dépasser 3 infirmiers pour un médecin, alors qu'il faut dix infermiers sachant qu'il s'agit de maladies lourdes qui nécessitent souvent la mobilisation d'un paramédical pour un malade durant plusieurs heures."Nous avons failli à plusieurs reprises interrompre cette activité", a-t-il précisé exprimant le souhait qu'il y ait "un effort supplémentaire des pouvoirs publics et des organigrammes pour que l'expérience ne se transforme pas en soins à domicile uniquement". Il y a lieu de rappeler que depuis sa création en 1999, l'activité des HAD se pratique à Batna, Jijel, Sétif, Tizi-Ouzou, Constantine, Oran et dernièrement à Alger, avec un objectif de couvrir tout le territoire national dans les deux prochaines années.
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Posté Le : 05/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L B
Source : www.lemidi-dz.com