Dans le cadre de la célébration des festivités du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, le palais de la culture Moufdi-Zakaria a abrité, mercredi et jeudi derniers au soir, le Concert Amitié Algérie-France. Sous la direction musicale d'Amine Kouider, artiste pour la paix de l'UNESCO, l'Orchestre symphonique Algérie-France a offert une interprétation d'excellence des répertoires qu'il sélectionna avec de jeunes talents français, algériens et « amis de l'Algérie ». Le public qui s'est déplacé en masse s'est longuement délecté des musiques algériennes et classiques universelles. La soirée a débuté avec des chants patriotiques, avant que Sarah Laulan ne donne de la voix à Carmen, un opéra tragique en quatre actes de Georges Bizet. Artiste au parcours atypique, Sarah a fait ses premiers pas sur scène en tant que comédienne. En parallèle à un cursus professionnel d'art dramatique, elle se forme au chant lyrique. Une pure merveille qui a su capter toute l'attention de l'auditoire qui l'a maintes fois clamée. D'autres compositions égayeront la soirée avec notamment le Boléro de Maurice Ravel et l'arrangement symphonique de musiques populaires algériennes dont la chanson-totem de Dahmane El Harrachi « Ya Rayah ». Il n'y a que la musique qui peut vraiment rapprocher les gens, et parmi les heureux de ce spectacle se trouve le chef d'orchestre, l'Algérien Amine Kouider. « Je suis très heureux de diriger ce concert au palais de la culture dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et surtout du 1er novembre. Je suis donc très fier d'être là avec mes compatriotes pour faire ce concert. Et aussi de voir que cet orchestre Algérie-France a vraiment un écho très positif de la part de beaucoup de personnes. Donc, il y a une vraie rencontre entre musiciens, mais ça, nous, on le sait déjà ; mais, c'est surtout le public qui est en train d'apprécier ce mélange à travers les 'uvres », a-t-il déclaré. Né à Alger, il étudie le violon au Conservatoire d'Alger avant de suivre des études en direction d'orchestre aux Conservatoires de Marseille et de Paris. Il les poursuit au Conservatoire royale de Copenhague. Parallèlement, il obtient une licence en musicologie. Il se perfectionnera, ensuite, auprès de maîtres prestigieux. L'Orchestre symphonique Algérie-France (OSAF), créé à Paris le 04 octobre 2011 a, pour entre autres missions, de participer au rayonnement et à la promotion de la culture algérienne et de la culture française dans le cadre du dialogue interculturel euro-méditerranéen. « On s'est regroupé pour dire aussi qu'il y a de l'amitié entre les Algériens et les Français, c'est une réalité. J'espère que cet orchestre durera dans le temps, mais il n'y a pas que moi qui décide ; nous les musiciens sommes convaincus de cela. Nous souhaitons, bien entendu, nous projeter dans l'avenir, mais commençons d'abord par ces premiers pas réalisés tant à Paris qu'à Alger », a-t-il fait remarquer.
Posté Le : 02/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Douik
Source : www.horizons-dz.com