Algérie

Une stratégie commune contre le crime transfrontalier Des experts d'Interpol en Réunion à Oran



Une stratégie commune contre le crime transfrontalier Des experts d'Interpol en Réunion à Oran
Les représentants d'Interpol appellent les pays africains à intensifier les échanges d'informations et de renseignement sur la criminalité transnationale et le terrorisme. La coopération doit également être dynamisée entre les pays de la région.Les représentants d'Interpol appellent les pays africains à intensifier les échanges d'informations et de renseignement sur la criminalité transnationale et le terrorisme. La coopération doit également être dynamisée entre les pays de la région.
La conférence régionale africaine d'Interpol s'est ouverte hier à Oran avec une participation des experts et des ministres de l'Intérieur de la Ligue arabe et des hauts représentants de la sécurité africaine.
Cette réunion qualifiée d'historique a démarré avec un constat unanime des participants sur la lutte contre le crime transfrontalier et le terrorisme. La participation de la présidente d'Interpol, Mireille Bellestrazzi, et du SG de l'organisation Ronald K. Noble ont rehaussé des débats qui se dérouleront pendant deux jours avec la priorité "d'intensifier les échanges de données entre les différents bureaux des 190 membres de l'organisation".
L'accent a été mis particulièrement sur une stratégie commune des pays africains pour la lutte contre les formes de criminalité et le terrorisme.
Dans une déclaration à l'APS, le SG d'Interpol a souligné l'opportunité d'une telle réunion afin "de mettre en œuvre une meilleure coordination entre les pays pour une prévention de lutte contre la criminalité, le trafic de la drogue, la piraterie maritime et le terrorisme". Avec la montée en puissance de ces fléaux qui menacent particulièrement le continent noir, les bureaux d'Interpol misent sur le challenge d'un réseau de renseignements adapté aux exigences de l'heure.
Dans ce cadre, le SG de l'organisation estime important "la coopération entre les différents pays grâce notamment aux bureaux centraux nationaux d'Interpol". Ces derniers sont, selon cet éminent expert, "au c'ur du travail d'Interpol". Il ajoute que "grâce à leurs données, il y a eu augmentation des recherches sur des personnes impliquées dans le crime transfrontalier".
Sur ce volet d'ailleurs, l'Algérie est citée en référence dans la lutte anti-terroriste et le crime transnational. Le SG d'Interpol n'a pas cessé de louer les efforts de l'Algérie qui a ,à cet effet, "mis l'accent sur la modernisation de ses services de police permettant ainsi d'appliquer la loi et avoir une vision sur la protection des biens et des personnes".
Mais le plus gros de ces efforts est d'avoir créé des outils contre la criminalité transfrontalière avec notamment la création du CAERT (Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme». Ce centre a permis de mieux cerner les objectifs du terrorisme et de traiter sous une forme de coordination entre différents pays africains qui souffrent du terrorisme et des autres menaces sur leur sécurité. De plus, l'Algérie a opté pour une "coopération en matière d'échanges d'informations avec les autres pays en dehors de la zone d'Afrique".
Pour prévenir les conflits régionaux où spécialement la zone du Sahel, les pays africains n'ont de choix, selon les experts présents que de miser sur "la dynamique des échanges de renseignement et l'anticipation sur les actions de terrorisme". Des recommandations dans ce sens sont attendues aujourd'hui.
La conférence régionale africaine d'Interpol s'est ouverte hier à Oran avec une participation des experts et des ministres de l'Intérieur de la Ligue arabe et des hauts représentants de la sécurité africaine.
Cette réunion qualifiée d'historique a démarré avec un constat unanime des participants sur la lutte contre le crime transfrontalier et le terrorisme. La participation de la présidente d'Interpol, Mireille Bellestrazzi, et du SG de l'organisation Ronald K. Noble ont rehaussé des débats qui se dérouleront pendant deux jours avec la priorité "d'intensifier les échanges de données entre les différents bureaux des 190 membres de l'organisation".
L'accent a été mis particulièrement sur une stratégie commune des pays africains pour la lutte contre les formes de criminalité et le terrorisme.
Dans une déclaration à l'APS, le SG d'Interpol a souligné l'opportunité d'une telle réunion afin "de mettre en œuvre une meilleure coordination entre les pays pour une prévention de lutte contre la criminalité, le trafic de la drogue, la piraterie maritime et le terrorisme". Avec la montée en puissance de ces fléaux qui menacent particulièrement le continent noir, les bureaux d'Interpol misent sur le challenge d'un réseau de renseignements adapté aux exigences de l'heure.
Dans ce cadre, le SG de l'organisation estime important "la coopération entre les différents pays grâce notamment aux bureaux centraux nationaux d'Interpol". Ces derniers sont, selon cet éminent expert, "au c'ur du travail d'Interpol". Il ajoute que "grâce à leurs données, il y a eu augmentation des recherches sur des personnes impliquées dans le crime transfrontalier".
Sur ce volet d'ailleurs, l'Algérie est citée en référence dans la lutte anti-terroriste et le crime transnational. Le SG d'Interpol n'a pas cessé de louer les efforts de l'Algérie qui a ,à cet effet, "mis l'accent sur la modernisation de ses services de police permettant ainsi d'appliquer la loi et avoir une vision sur la protection des biens et des personnes".
Mais le plus gros de ces efforts est d'avoir créé des outils contre la criminalité transfrontalière avec notamment la création du CAERT (Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme». Ce centre a permis de mieux cerner les objectifs du terrorisme et de traiter sous une forme de coordination entre différents pays africains qui souffrent du terrorisme et des autres menaces sur leur sécurité. De plus, l'Algérie a opté pour une "coopération en matière d'échanges d'informations avec les autres pays en dehors de la zone d'Afrique".
Pour prévenir les conflits régionaux où spécialement la zone du Sahel, les pays africains n'ont de choix, selon les experts présents que de miser sur "la dynamique des échanges de renseignement et l'anticipation sur les actions de terrorisme". Des recommandations dans ce sens sont attendues aujourd'hui.


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