Algérie

Une soixantaine de projets à l'étude


Parmi les mesures phares annoncées par le président de la République, en vue d'un passage vers une économie de la connaissance et une transformation technologique, figure le programme de la start-up. Ce jeune secteur a bénéficié d'une attention particulière de la part du président Tebboune, à travers un série de mesures incitatives et des facilitations encourageantes. Sous l'impulsion du plus jeune ministre du gouvernement Djerad, le secteur a connu une intense activité et un début effectif de la mise en branle du programme gouvernemental dédié aux start-up, annoncé lors de la Conférence nationale Disrupt en octobre dernier.Le dossier semble bien avancer sur le terrai, de l'avis même d'observateurs nationaux et étrangers. C'est d'ailleurs l'un des meilleurs programmes du gouvernement Djerad, qui connaît un taux d'avancement appréciable sur le terrain. Selon les dernières informations, en plus des 600 start-up créées depuis le début de ce processus en janvier dernier, d'autres sont en voie d'être labellisées. Selon le Fonds algérien des start-up ASF, pas moins «d'une soixantaine de projets innovants sont en cours d'examen et de financement». Ce nouvel instrument d'accompagnement et d'encadrement de ces entreprises naissantes, semble avoir atteint sa vitesse de croisière. Selon le directeur général de l'ASF, Ahmed Haftari, « le traitement des dossiers se fait de manière rapide et sans bureaucratie... C'est un fait inédit, car aujourd'hui, c'est le ministère délégué auprès du Premier ministre qui est chargé de l'Economie de la connaissance et des Start-up, dont toutes les procédures administratives ne se font que par voie électronique», via une plateforme dédiée à cet effet. Cela répond, en partie, aux engagements du président de la République quant au choix du «tout- numérique», afin d'en finir avec la «bureaucratie enracinée dans nos administrations», et «à l'origine d'entraves quant à l'aboutissement de centaines de projets économiques». Pour le DG de ce nouveau fonds, «la valeur du financement accordé par le fonds aux entreprises portant le label ''Start-up'' et ''projet innovant'' oscillait entre 2 et 20 millions de DA». De ce fait, un appel est lancé en direction de ces jeunes start-up labellisées, afin de se rapprocher du fonds, en vue «de financements, d'appui technique efficace, à même de permettre une meilleure concrétisation des projets...». Sous l'impulsion du ministre délégué du Premier ministre chargé de l'économie de laconnaissance et des start-up, Oualid El-Mahdi Yacine, le fonds s'affaire à mettre en oeuvre effectivement «l'économie de la connaissance, en recourant aux jeunes compétences pour la création d'une valeur ajoutée à même de contribuer à la relance de l'économie nationale».
Le premier responsable du fonds rappelle que les financements proposés par l'ASF, «ne sont pas conventionnels, et sont dispensés de manière fluide, avec une transparence totale, et loin de toute bureaucratie». Ces financements se feront sous forme d'entrée du fonds dans le capital de la start-up pour une durée déterminée.
L'idée étant d'aboutir «à un développement de leurs capacités techniques et d'assurer l'aboutissement de leurs projets à 100%». En plus, ces start-up jouiront de l'expertise, du réseau de spécialistes, de tous les mécanismes et moyens dont dispose le fonds pour développer leurs capacités».
Cela, sans compter «le suivi permanent et précis de ces projets financés» et «les visites de terrain au niveau de ces start-up pour assurer la réussite de ces projets».
Notons que des efforts colossaux ont été consentis en direction de cette nouvelle race d'entreprises algériennes, susceptibles d'apporter une valeur ajoutée et consolider l'essor de l'économie nationale, notamment par de nouvelles exonérations fiscales pour les start-up labellisées.
Notons seulement que quelque 2 000 start-up activent actuellement en Algérie, selon des données approximatives du ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'économie de la connaissance.
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