Une soirée spécial duos

Disposant d'un répertoire surbooké en mélodie orientale Nour a, le moins que l'on puisse dire «illuminé» l'esplanade de Cuicul, qui prend au fil des soirées goût à  ces veillées rythmées qui lui font oublier les sombres nuits d'une monotone année. Evoluant sur du velours sachant pertinemment que son carnet de chant est connu par cœur par un public branché sur  les chaînes stallitaires arabes, l'artiste du Chem propose comme entrée Zaman, un des succès de M'Hana qui enchaîne avec Mawawils, Ya malak, Wahachetni qui chatouillent un public en transe sur les gradins subjugué par la voix, les paroles et la belle musique fredonnée par le Syrien, qui n'a pas voulu souffler mot sur les douloureux événements qui endeuillent depuis un certain temps son pays.  «Je ne veux pas parler des événements qui ensanglantent mon pays, car je ne dispose d'aucun élément devant vous éclairer ou donner une idée précise sur ce qui se passe en Syrie. Laissez-moi vous dire que je suis peiné par les bouleversements qui secouent une partie du monde arabe», dira le chanteur, qui souhaite travailler un jour avec le voix d'or de Ouarda El Djazaïria qui est, à  l'instar de Khaled, Cheb Mami et Rabah Deriassa les préférés du chanteur, qui cède la scène à  des interprètes algériens qui se sont présentés en duo. En interprétant Abla wa Antar, Maandich menek achra, et bien d'autres succès, les stars algériennes Abla et Abdou Skikdi, ainsi que Cheba Djemila et Cheb Zinou, ayant le vent en poupe, ont conquis le public, lequel a répété en chœur les nombreux refrains proposés par les duos. Le bon chant triomphe une nouvelle fois sur la scène de Djemila, tard dans la nuit, avec  Kamel El Galmi, l'un des chanteurs populaires du terroir. L'artiste, a à  travers Netlaâ nechki, lbareh bayet sahran, Allah ya rabi, chanté l'amour, le chagrin, l'embrasement et l'éloignement. Cela dit, les organisateurs qui ont proposé pas moins de 13 chanteurs pour les deux dernières soirées n'en proposent, pour on ne sait quelle raison,  aujourd'hui que quatre. Le public qui continue de pointer du doigt la singulière «ponctualité» des organisateurs n'ayant à  aucun moment respecté l'horaire du début de l'activité, est convié au spectacle de Cheb Redouane, Ben Ahmed, Chaba Sihem et au show du Libanais Melham Barakat…