Le Club de réflexion et d'initiative (CRI), une association qui compte dans le «marigot» de la société civile à Constantine, serait-elle «victime d'ostracisme de la part du chef de l'exécutif Abdelmalek Boudiaf», au regard de son volontarisme et de son activisme dédiés à la problématique de développement de la wilaya? Si l'on en croit les déclarations de son président le Pr. Belkadri, tenues, hier après-midi, au cours d'une conférence de presse improvisée au service ORL de l'hôpital, Dr Ben-Badis, siège provisoire de ladite association, la réponse est oui! L'annulation, à la dernière minute, sur «décision du wali», affirme le Pr Belkadri, de la soirée artistique du Réveillon que devait organiser le «CRI», au théâtre régional de Constantine, avec pour fil rouge, un hommage au chanteur Hamdi Benani, et de nombreux invités du monde des arts et des spectacles, à l'image de Mohamed Lamari, Bouadjadj, Ahmed Serri, Z'hor El-Fergani, Amar Laskri, etc. est, en tous cas, brandie à l'occasion, comme la preuve tangible des «tentatives de neutralisation des activités de l'association par les autorités de la wilaya». Le fait est que, martèlera le président du CRI, «l'administration aurait dû, au moins par égard pour nos invités et les familles constantinoises qui attendaient dans le froid et la pluie, nous signifier le refus en question dans les délais, un refus d'autant plus imprévisible que la protection civile, le service d'ordre, la télévision nationale étaient tous déjà sur les lieux». Le Pr Belkadri, soulignera, au cours de sa conférence de presse, que le «CRI» est, en fait, victime d'un harcèlement qui a pour principale cause un court-métrage sur Constantine, la présentant comme une ville en jachère, tous secteurs d'activités confondus, réalisé et projeté à l'occasion d'une réunion-débat organisée par l'association, au mess des officiers, pendant le mois de juillet 2007 et dont les mots et les images jugés trop critiques n'ont pas été du goût du chef de l'exécutif». En attendant que la cuisine politico-médiatique locale soit décryptée un jour, sur le registre strict du spectacle, la soirée de ce 31/12/2007, qui a planté un moment son chapiteau sur le trottoir, a finalement trouvé refuge à l'hôtel Cirta, (grâce, dit-on, à des interventions en haut lieu), où elle s'est tenue contre vents et marées, et M. Benani, devant une centaine d'invités, naufragés d'un vaudeville impromptu sur le «Vieux Rocher», a été distingué «Archet d'or» pour l'ensemble de sa carrière.
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Posté Le : 02/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Benmohamed
Source : www.lequotidien-oran.com