Une société qui n'accepte point l'hétérodoxie

"Une société qui n'admet ni aliénation ni déviation, et qui n'accepte point l'hétérodoxie, sous couvert de renouveau et de modernisation, qui s'interdit tout repli ou esprit sclérosé au nom de la religion ou de traditions dépassées. Une société qui ne souffre ni excès ni manquement, et dont la religion qu'elle pratique depuis des siècles ne reconnaît ni monarchisme ni extrémisme ". (Dixit A. Bouteflika).-Les efforts de stabilisation macro-économiques déployés jusqu'ici tendent à renouer avec la croissance qui devrait connaître un taux constant situé entre 5,5 et 6 % permettant ainsi de solides indicateurs en soutien à cette moyenne de relever tous les défis du développement du pays, , au redressement économique. Quoi qu'en disent les mauvaises langues, l'Algérie est devenue en un laps de temps remarquablement court, un vaste chantier de reconstruction, un processus de rythme de croissance élevé pour relever les défis économiques et sociaux auxquels est confrontée la nation. Ce faisant , il s'agit, non seulement d'assurer aux investisseurs la disponibilité d'infrastructures physiques modernes et fonctionnelles, mais aussi de répondre efficacement aux défis que sont la création d'emplois, la formation des nouvelles générations aux exigences de l'économie du savoir, la fourniture de services de santé accessibles et performants, ainsi que la préservation et la valorisation du patrimoine naturel national. Dans cette voie, le discours officiel est tout à fait conscient pour affirmer que beaucoup reste à faire dans l'?uvre de réformes et de développement économique et social. Beaucoup reste à faire aussi pour l'épanouissement d'une démocratie pluraliste riche d'une compétition de programmes permettant aux citoyens de choisir. Beaucoup reste à faire également au niveau de la société, pour le développement de l'esprit civique, du vivre-ensemble dans le cadre de la loi, et de la réconciliation nationale. Dès lors, tout est mis en place pour adapter le système législatif national aux exigences de l'économie de marché en vue d'encourager, d'inciter le secteur privé et drainer l'investissement étranger pour relancer l'économie nationale afin de réduire progressivement sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures , ressource non renouvelable, et ce faisant, ?uvrer à créer une richesse nationale basée sur des ressources diversifiées à même de garantir à la société algérienne son droit au progrès et à la prospérité.
C'est dire combien, les efforts sont mis en relief pour l'intégration de l'Algérie dans l'économie mondiale (Accord d'association avec l'Union européenne-Adhésion à l'OMC, etc.) qui va très certainement conduire à la fin de l'état de monopole, et plus précisément, la fin du droit absolu d'être protégé par le droit national. Une intégration qui conduira également, à la consécration du principe selon lequel, le contrat est la seule et unique référence régissant les rapports entre contractants. A ce propos, la balle est toujours dans le camp du Gouvernement qui a été interpellé à plusieurs occasions par le président de la Républiques, Monsieur Abdelaziz Bouteflika d'analyser les lacunes identifiées et réformer les conditions d'organisation de l'économie nationale, de gestion macro-économique permettant la réalisation du progrès, à assurer l'avenir des générations montantes et à permettre aux citoyens de jouir d'une vie calme et paisible.
Le but vital est d'arriver à façonner une société qui fasse preuve de cohésion civilisationelle et d'entraide sociale, qui s'arme de foi inébranlable et de développement scientifique et intellectuel avancé, une société qui s'attache à la paix et à la réconciliation .Autant de valeurs et de vertus qui consacrent le progrès et le bien-être, conformément à la nature des Algériens qui, tout au long de leurs parcours historique, ont fait montre de modération dans leurs pensées et leurs attitudes.