Algérie

Une situation peu reluisante



Rassemblements, marches, requêtes et des manifestations sont organisés par une grande partie de la population pour dénoncer la situation peu reluisante qui prévaut au sein de plusieurs communes et ayant trait à l'alimentation en eau potable. En effet, chaque année en période estivale, les populations des 47 communes qui relèvent de la wilaya de Mascara affichent leurs appréhensions en ce qui concerne l'alimentation en eau potable.En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics dans le but d'assurer aux citoyens une alimentation régulière, la wilaya de Mascara enregistre chaque été un déficit en la matière qui suscite le mécontentement. Pourtant, comparée à certaines wilayas de la région, Mascara occupe une place de choix grâce aux ressources hydriques enfouies dans son sous-sol. Certes, dans ce contexte, force est de reconnaître que la situation s'est nettement dégradée ces dernières années eu égard à la sécheresse qui sévit dans la région, mais pas au point d'être alarmante, puisque les communes qui ressentent particulièrement ce problème se comptent sur les doigts d'une seule main.
Néanmoins, même si la nappe phréatique a connu un rabattement somme toute logique, les citoyens reçoivent l'eau souvent d'une manière irrégulière. Destinées à améliorer les conditions de vie des populations, des opérations d'envergure sont octroyées par la wilaya de Mascara au profit de la direction de l'hydraulique qui consacre des enveloppes financières conséquentes pour la réalisation de différents projets dont des forages, de nouveaux raccordements et des captages de sources réservés aux populations rurales.
Outre ces programmes, la wilaya de Mascara est servie par la chance puisqu'elle fait partie des régions qui bénéficient des faveurs du méga-projet d'acheminement de l'eau potable à partir de la prise du Cheliff au même titre que Mostaganem et Oran, alimentées via Arzew. Plusieurs communes dont le chef-lieu de wilaya et les daïras de Mohammadia et Sig sont concernées par ces avantages en compensation de l'assèchement du barrage de Fergoug, envasé en totalité. Pourtant, depuis 2018, une vingtaine de communes sont alimentées par le biais du dessalement de l'eau de mer.
Selon le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, lors de sa visite dans la wilaya, les ménages de ces communes sont censés recevoir l'eau régulièrement, à raison de 18 heures par jour. Mais en réalité, les rotations sont espacées, puisque certains foyers ne reçoivent cette eau qu'une fois par semaine et en quantité limitée.

A. B.


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