En 2013, personne ne trouve à redire à cette anarchie et à ces comportements arrogants, qui pénalisent tout le monde, et pourtant, cela relève du code de la route, et il existe des moyens coercitifs pour y remédier.Beaucoup attendaient avec impatience la mise en exploitation du tramway, croyant que le problème de circulation à Constantine allait être résorbé, au moins de moitié. Hélas, non. Les propriétaires de véhicules habitant du côté de Aïn El Bey, et travaillant au centre-ville, n'en démordent pas puisqu'ils ne consentent pas à garer la voiture pour emprunter ce nouveau moyen de transport, pourtant confortable à souhait, comme cela se fait ailleurs depuis les années 1930 !
C'est consternant tous ces bouchons et ce chaos indescriptible générés par les automobilistes dont certains sont totalement dénués de civisme, au regard de toutes les dangereuses man'uvres auxquelles ils s'adonnent pour se faufiler entre les autres véhicules, accaparant, sans vergogne, la distance dite de sécurité, ou dépassant à droite. Et si quelqu'un s'avise de s'en offusquer, il en entendra, du beau langage ! Et cela n'existe que chez nous, bien sûr. Prenons encore pour exemple la route menant vers la cité Ciloc, en passant à proximité de la station principale du tramway, Benabdelmalek Ramdane. D'inconscients automobilistes n'hésitent pas à créer une folle anarchie en stationnant près des nombreuses rôtisseries existantes tout le long de cette artère, et ce, pour se faire livrer un poulet, à la cadence du vendeur et au mépris de leurs congénères, lesquels n'ont d'autre choix que patienter dehors jusqu'à libération de la voie.
Est-ce une fatalité ' En 2013, personne ne trouve à redire à cette situation intolérable frisant l'arrogance, et qui pénalise tout le monde ! Pourtant, cela relève du code de la route, et il existe des moyens coercitifs pour y remédier. Et curieusement, sur ce tronçon de tous les désagréments, aucun agent de l'ordre public n'est présent. Les semeurs de désordre font absolument ce qu'ils veulent, et gare à celui qui oserait protester ! Les autres endroits de cette ville, qui n'en peut mais, et qui, hélas, ne semble pas avoir trouvé de bons planificateurs, ne sont guère mieux lotis. Le croisement entre les cités Kadour Boumedous et Filali, en face de la mosquée Emir Abdelkader, sur lequel trône un bloc de ciment, est un autre obstacle de taille pour le désengorgement de la circulation automobile.
Les voitures arrivant de Kadour Boumedous sont obligés de descendre jusqu'aux portes de Filali pour remonter de l'autre côté, au lieu de couper directement par le croisement en question, demeuré désespérément fermé à la circulation pour on ne sait quels motifs. «En somme, personne ne veut prendre conscience de tous ces désagréments qui, à moyen terme, provoqueront bien des dommages collatéraux, à commencer par la pollution ; et l'ont sait les effets néfastes et insidieux de toutes les émanations toxiques de gaz d'échappement sur la santé», s'alarme un visiteur, excédé par ce désordre infernal. Qui prendra, enfin, ce problème à bras-le-corps '
Posté Le : 04/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farida Hamadou
Source : www.elwatan.com