Algérie

Une simple lecture du fameux Couffin de Ramadan par les chiffres



En rappelant la perte estimée et valorisée par notre simple lecture du Couffin de Ramadan, suite à l'initiative du Centre national du registre du commerce, de récupérer ses charges couvrant les frais aux honoraires de ses prestations et services rendus, pour l'attribution d'une attestation de non affiliation à son Centre (CNRC), dont cette dernière pièce est devenue la pièce maîtresse du fameux dossier à fournir par chaque père de famille nécessiteuse, pour qu'il puisse avoir le droit à la rançon du Couffin de Ramadan, et par laquelle on a dégagé un manque à gagner pour le budget de l'Etat de quatre milliard deux cent soixante huit millions cent soixante mille de dinars (4 268 160 000 DA) pour une estimation de un million quatre cent quatre-vingt-deux mille (1 482 000) familles nécessiteuses (FN), en dehors de la participation de cette dernière catégorie, par une somme de sept cent onze millions trois cent soixante mille de dinars (711 360 000) DA, soit au total une somme de quatre milliards neuf cent soixante-dix-neuf millions cinq cent vingt mille de dinars (4 979 520 000 DA). Cette enveloppe est le résultat bien sûr de l'équation (480 DA x 7 pièces x 1 482 000 FN) que la bureaucratie aussi devrait débusquer en tenant compte de l'étude éco-commerciale faite par les responsables de la CNRC et qui ont exigé 480 DA pour délivrer la pièce citée, si on ose dire.

 Et rien qu'en restant avec cette catégorie de FN (Familles Nécessiteuses), nous dressons un second exemple, qui soit ou devrait être enregistré au programme AIG (Programme d'aide à l'insertion générale), ex-Filet Social, dont on s'est retrouvé avec un million deux cent mille (1 200 000) dossiers d'après la déclaration de notre ministre de la Solidarité de la famille et de la communauté nationale à l'étranger, et qui devraient contenir les mêmes pièces identiques au Dossier Couffin de Ramadan (DCR) à l'exception de l'attestation de non affiliation au Centre (CNRC), qui est remplacée par l'attestation de non affiliation à la CNAS, et pour le moment, la participation du citoyen pour le règlement couvrant les frais aux honoraires des prestations et services rendus par cette dernière (la CNAS), se fait par une attente de 45jours au minimum avec une copie à la fois bien sûr. Nous nous retrouvons donc, avec les sept (7) fameuses pièces similaires au DCR sur les quinze (15) pièces au minimum, qui constituent, cette fois-ci, le dossier demandé pour cette opération AIG, qui se résument à l'attestation de non affiliation à la CNAS, l'attestation de non affiliation à la CNR, le certificat de résidence, les deux (2) attestations de non activité du mari et du conjoint, l'attestation de non affiliation à la CASNOS et l'extrait de rôle. Et qui va coûter encore une fois au budget national, rien que pour subventionner les frais de ces sept (7) fameuses pièces accumulées à l'opération DCR, une seconde cagnotte de 912 3 000 000 DA en appliquant l'équation précédente avec cette fois-ci 1 200 000 FN seulement, nous nous retrouvons avec un total de 180 8 000 000 DA pour couvrir les deux opérations et, encore une fois, la machine lourde de l'administration devrait débusquer.

 Et pour qu'on puisse clôturer le bilan parallèle aux filets sociaux (FS), nous rajoutons à ces deux opérations de nos FS, la première phase d'une troisième opération. Tout en restant avec cette classe algérienne des FN, on devrait rajouter pour la création d'une PME (Petite et Moyenne entreprise) par au moins l'un des membres de cette dernière classe, pour justifier ou garder le même nombre, qui est 1 200 000 FN, nous nous retrouverons donc, avec 1 200 000 Dossiers DMC (Demande de Microcrédit), contenant par hasard les six (6) mêmes pièces au minimum identiques aux DCR et AIG, dont la gestion la réception et l'organisation de ces 1 200 000 dossiers sont assurées par les trois agences (ANGEM, ANSEJ et la CNAC) évidemment, faisant ressortir une troisième rançon de 3 456 000 000 DA puisque l'équation devient (480 DA x 6 pièces x 1 200 000 FN), d'où une cagnotte pour les trois opérations (DCR, AIG et DMC) de 11 636 000 000 DA que la bureaucratie aussi devrait débusquer.

 L'Etat devrait donc débourser en parallèle à ces trois (3) opérations (DCR, AIG et DMC) et sans tenir compte des deux phases restantes pour les DMC, mille cent soixante-trois milliards six millions de centimes (1 163 600 000 000), pour subventionner les charges et les frais de ces sept ou huit (8) fameuses pièces inutiles, que la bureaucratie de notre administration de l'ère Jules FERRY exigent. Soit un manque à gagner, qui avoisine quatre (4) fois l'enveloppe destinée à l'opération Couffin de Ramadan.

 Et combien aura-t-il déboursé, si on étale cette supposition aux différentes classes du pays qui se retrouvent en relation quotidienne de cette administration, et sans tenir compte aux autres aspect de la vie des citoyens en relation quotidienne avec cette administration archaïque et ceci, bien que l'Etat ne cesse de doter cette dernière, par l'Outil Informatique (OI) de dernier cri. Un notre coût donc qui devrait tirer l'alarme.

 En conclusion, si notre administration vit bien notre ère, elle n'aura besoin que de 4 à 5 pièces par dossier administratif pour tous et pour tous les domaines, et elle aurait dû éviter ce déficit aussi bien matérielle qu'humanitaire, par le biais d'une seule pièce qui devrait remplacer les huit (8) fameuses pièces inutiles ou plutôt le gaspillage, tout en retissant le lien et la confiance d'autre fois entre le citoyen et son administration, en lui demandant une simple déclaration sur l'honneur, et c'est à son administration de faire le reste de sans travail de contrôle et de coordination entre les différentes institution concernées. Pour soi-disant débusquer les indus bénéficiaires ou autres.

 Et à propos de ces derniers, que représentent-ils sur 1,2 million de FN ?

 Et ces huit (8) fameuses pièces quel soutient portent-elles aux enquêteurs ?

 Et où sont les OI de la CNR et de la CNAS pour qu'ils puissent répondre avant 45 jours ?

 La liste sera longue, très longue par un tas de question de ce genre.

 Espérant, malgré l'absence de développer nos propres normes, que les nouvelles normes IAS-IFRS et la nouvelle génération biométrique feront l'affaire et nous faire éviter d'autres drames, comme avec les anciens produits gadgets (Kits standard), qui ont été proposés par des Bureaux d'études et de conseils étrangers, sous des différents prétextes de coopération et de programmes d'aide au développement, en sachant que ces derniers ne pensent qu'à leurs intérêts personnels et à ceux de leurs pays d'une part. Et, d'autre part, involontairement ou par négligence, on oublie souvent que notre espace diffère de la leur, notre situation aussi, et malheureusement, sur le seul point commun avec eux, qui est le temps, et comme tout le monde le sait, ce dernier n'a pratiquement aucune importance chez nous, héritage de notre comportement avec nos petites pièces jaunes peut-être, c'est pourquoi on diffère aussi d'eux, et sans oublier notre facteur particulier, qui est notre mentalité.

 De ces faits et en me limitant à mon domaine, j'ose dire qu'on n'a réussi pratiquement avec eux, qu'à la destruction de tous nos pôles universitaires et en particulier ceux qui sont issus de notre révolution industrielle, pour faire appel par la suite, à des fonds externes, pour soi-disant, doper ceux qui restent de nos entreprises, et les faire ressortir de la fameuse crise fabriquée, d'une part.

 Et, d'autre part, en conséquence, presque tous nos cadres et nos compétences se voyaient à la quarantaine, dont on a contribué à la création d'un flux migratoire de notre matière grise et maintenant l'immigration clandestine générale ; que Dieu nous protège de leurres nouvelles normes !

A suivre...






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