Algérie

Une si longue attente Sous la Plume


Une si longue attente                                    Sous la Plume
Les marins du MV Blida, libérés jeudi, vont pouvoir, si tout se passe bien, fêter l'Aïd El-Adha avec leurs familles qui ont poussé un «ouf» de soulagement après dix mois d'angoisse et de colère. Les temps morts des autorités ont quelque peu exacerbé les tensions des familles des marins sans nouvelles d'un père, d'un mari ou d'un fils qui, suite à un acte de piraterie en haute mer à des milliers de kilomètres, étaient gardés en otages par des pirates sans scrupules qui pratiquent un terrorisme marin. Eprouvante aura été cette captivité comme on peut le supposer dans des conditions à peine acceptables. Longue aura été l'attente, les vingt-cinq membres de l'équipage auront attendu dix longs mois, qui leur a semblé une éternité sans pouvoir connaître leur sort. Heureux, enfin, ce dénouement qui tombe à pic et où les familles pourront serrer les leurs avec des larmes mais celles-ci de joie. Une affaire que les autorités algériennes ont suivie de très près. De prime abord, les Somaliens ont exigé une rançon, le scénario est classique, mais l'Algérie qui a toujours prôné la criminalisation des rançons au sein du système des Nations unies et a fortiori condamné fermement cette pratique, n'a pas «payé un dinar» rapporte le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, des propos confortés par le directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida, Nacereddine Mansouri. Cependant, rien n'a filtré sur les tractations entre le gouvernement algérien et les pirates qui ont finalement capitulé après dix mois. Les terroristes, après le kidnapping d'étrangers, ont trouvé un nouveau filon, le terrorisme marin, pour financer le crime organisé, tout cela dans la passivité de la communauté internationale. Aujourd'hui, le Kenya est décidé à prendre le taureau par les cornes et veut absolument «nettoyer» l'océan Indien et barrer la route au trafic d'armes illicites.
Pour cela, il faut que la Somalie soit stable, et, pour qu'elle soit stable, il faut des fonds qui lui permettent de renforcer les institutions publiques. Il faut espérer que le message soit reçu 5/5, car, c'est la sécurité de tous qui est en jeu. L'épisode du MV Blida en est la preuve par 9.
Les marins du MV Blida, libérés jeudi, vont pouvoir, si tout se passe bien, fêter l'Aïd El-Adha avec leurs familles qui ont poussé un «ouf» de soulagement après dix mois d'angoisse et de colère. Les temps morts des autorités ont quelque peu exacerbé les tensions des familles des marins sans nouvelles d'un père, d'un mari ou d'un fils qui, suite à un acte de piraterie en haute mer à des milliers de kilomètres, étaient gardés en otages par des pirates sans scrupules qui pratiquent un terrorisme marin. Eprouvante aura été cette captivité comme on peut le supposer dans des conditions à peine acceptables. Longue aura été l'attente, les vingt-cinq membres de l'équipage auront attendu dix longs mois, qui leur a semblé une éternité sans pouvoir connaître leur sort. Heureux, enfin, ce dénouement qui tombe à pic et où les familles pourront serrer les leurs avec des larmes mais celles-ci de joie. Une affaire que les autorités algériennes ont suivie de très près. De prime abord, les Somaliens ont exigé une rançon, le scénario est classique, mais l'Algérie qui a toujours prôné la criminalisation des rançons au sein du système des Nations unies et a fortiori condamné fermement cette pratique, n'a pas «payé un dinar» rapporte le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, des propos confortés par le directeur général d'International Bulk Carriers (IBC), armateur du navire MV Blida, Nacereddine Mansouri. Cependant, rien n'a filtré sur les tractations entre le gouvernement algérien et les pirates qui ont finalement capitulé après dix mois. Les terroristes, après le kidnapping d'étrangers, ont trouvé un nouveau filon, le terrorisme marin, pour financer le crime organisé, tout cela dans la passivité de la communauté internationale. Aujourd'hui, le Kenya est décidé à prendre le taureau par les cornes et veut absolument «nettoyer» l'océan Indien et barrer la route au trafic d'armes illicites.
Pour cela, il faut que la Somalie soit stable, et, pour qu'elle soit stable, il faut des fonds qui lui permettent de renforcer les institutions publiques. Il faut espérer que le message soit reçu 5/5, car, c'est la sécurité de tous qui est en jeu. L'épisode du MV Blida en est la preuve par 9.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)