Le programme de réalisation de 49 parcs industriels a été recadré en vue de lever les lourdeurs administratives qui bloquent sa mise en ?uvre, et dans la perspective de l'adapter aux orientations que le gouvernement a inscrites dans sa nouvelle stratégie industrielle. Le mode opératoire a été, dans ce cadre, modifié. Au lieu de passer par des appels d'offres, les marchés seront accordés au gré à gré. L'Aniref (Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière), chargée de la mise en ?uvre de ce projet, prépare ainsi le cahier des charges définissant les conditions d'éligibilité. Elle compte également établir une short-liste de candidats. Celle-ci sera constituée de bureaux d'études et d'entreprises, a expliqué hier Tarek Maïza, cadre dirigeant auprès de l'Aniref, lors d'une rencontre organisée à la Safex où se déroule le Salon de l'industrie. « Nous sommes en train d'ajuster le programme par rapport à l'ingénierie et la maîtrise de l'ouvrage. Certes, il y a une urgence, mais nous ne devons pas nous précipiter. Nous récolterons le maximum d'informations. Nous reviendrons sur les entreprises et les bureaux d'études nationaux et étrangers qui ont déjà soumissionné et sur cette base nous réaliserons une base de données qui nous servira de référence pour établir la short-liste. Nous irons vers des négociations avec les meilleurs partenaires », a-t-il expliqué avant de préciser que le lancement de cette opération interviendra d'ici à la fin de l'année. Selon Maïza, dans le contexte économique actuel, il est impératif de faire les bons choix en vue d'assurer la qualité et surtout « pour éviter de gaspiller de l'argent ». « L'urgence ne doit pas justifier la médiocrité », a-t-il dit avant d'enchaîner : « nous avons prévu une réorientation dans le choix du mode opératoire. Au départ nous avons donné le parc en étude de réalisation mais nous avons rencontré des difficultés. Il y a des projets qui sont lancés dans ce cadre. Mais pour le reste, nous avons décidé de lancer d'abord les études avant d'entamer la réalisation pour avoir une meilleure maîtrise ». Il a informé que les projets sont maturés et les études de maîtrise foncières sont achevées. Et d'ajouter : « nous avons réuni toutes les conditions préalables pour la réalisation de ce programme ». Il a informé que deux projets ont été lancés dont un à Aïn Ouassara et l'autre à Ksar El Boukhari. Quatre autres ont été inscrits dans la commission sectorielle. L'Aniref ?uvre à la réalisation de ce projet, initié en 2011, dans les délais prévus et de livrer des parcs industriels adaptés aux normes internationales. La finalité est, a souligné Maïza, est non seulement de réaliser des pôles industriels modernes mais d'assurer leur pérennité ainsi que leur développement. « Pour y arriver, une batterie de mesures doit être prise, a-t-il indiqué, tout en faisant remarquer que « les retards dans la réalisation de ce projet n'incombent pas à l'Aniref. Il y a des procédures qui sont lourdes et qui sont réglementaires. Il y a des droits qui sont consacrés ». A titre illustratif, Maïza a soulevé le problème d'expropriation, soulignant que la majorité des terrains appartient au domaine privé de l'Etat. La non-maîtrise du foncier constitue également une contrainte, a-t-il indiqué tout en mettant l'accent sur l'importance de penser à « l'intégration territoriale ». « Avant de lancer un projet, il est nécessaire qu'en amont le problème du raccordement en eau et le transport soit réglé », précise-t-il
Posté Le : 24/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wassila Ould Hamouda
Source : www.horizons-dz.com