Une session prévue à la fin du mois: Le transport et l'informel sur la table de l'APW

Deux grands dossiers et trois interventions constituent l'ordre du jour de la première session ordinaire pour cette année 2011 de l'Assemblée populaire de la wilaya de Constantine (APW), dont les travaux se tiendront à la fin du mois de mars courant. Selon le chargé de communication de ladite assemblée, Mouloud Mezaouda, «les dossiers à débattre concernent le transport et la circulation ainsi que celui afférent aux Å“uvres universitaires. Il y aura aussi des interventions sur la prochaine rentrée scolaire (du point de vue de l'état du bâti), le commerce informel et les tentatives de sa réorganisation, les espaces de détente et de loisirs de Djebel Ouahche et de la piscine de Sidi M'cid à réaménager», dira notre interlocuteur».

Le dossier relatif au transport et à la circulation s'impose car la ville des ponts étouffe pratiquement de ne plus pouvoir contenir tout le flot de voitures qui empruntent quotidiennement ses rues et ruelles. En effet, la ville se trouve gênée dans son expansion de par sa topographie particulière, et si rien n'est fait dans ce domaine, elle risque carrément la paralysie à terme. Ce ne sera plus «des points noirs» à fluidifier dans la ville, mais ce sera toute la cité qui risque de devenir un gros point noir. Le pic de ce scénario catastrophe serait plus proche qu'on le pense. Dans ce cadre, il est à rappeler les conclusions d'une précédente étude de la wilaya qui le situe ainsi à l'horizon 2012, où il est prévu que le nombre actuel de véhicules sera multiplié par deux fois et demie. Ce qui a incité les pouvoirs publics à initier des projets adaptés à la configuration de la ville et à son tissu urbain. D'où les grands projets mis en chantier et d'autres annoncés pour bientôt, tramway, téléphériques, parkings à étages, viaduc géant, etc. Tout ceci ne va pas sans engendrer gêne et inconvénients pour les citoyens, d'où la nécessité de passer en revue les dispositions prises et proposer des solutions.

Pour ce qui est du dossier des Å“uvres universitaires, il concerne le quotidien d'une communauté d'étudiants de plus en plus nombreuse, du fait que la ville est devenue un pôle universitaire important.

S'agissant du phénomène du commerce informel qui défigure l'agglomération et menace jusqu'à l'existence de l'économie et du commerce légal, l'APC a proposé la création de marchés permanents et d'autres hebdomadaires qui peinent à voir le jour. Leur création permettrait pourtant l'organisation d'une vingtaine de marchés informels où activent plus de 2.000 commerçants, dont 300 au niveau de la seule rue Didouche Mourad (ex-rue de France). «Ces marchands, note notre vis-à-vis, sont à l'origine d'un grand mécontentement des commerçants légaux, mais aussi des riverains qui supportent de moins en moins ces «intrus» qui perturbent leur vie et qui ne respectent rien ni personne». Par ailleurs et concernant le domaine des loisirs et de détente, et en prévision de l'été qui approche, les projets d'aménagement d'espaces au niveau de la forêt de Djebel Ouahche et de la piscine de Sidi M'cid seront aussi passés en revue.