Algérie

«Une sentence hors proportion»



Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, estime que «la sentence prononcée par la justice contre Amira Bouraoui est à l'évidence hors proportion pour les faits qui lui sont reprochés». Il a évoqué «une militante engagée, entière et sans fard», qui brise souvent le consensus» et qui «peut aussi oser la rébellion des mots sans mesure. En aucun cas, elle n'a été nocive ou intrigante contre quiconque et encore moins contre son pays. Au contraire, elle a assumé ses convictions pour une Algérie débarrassée de sa mafia ,lorsque beaucoup se taisaient et se terraient», a écrit Soufiane Djilali, soutenant que sa condamnation pose des questions autrement plus lourdes. Pour lui, les modes opératoires sécuritaires et judiciaires actuels interrogent sur leur efficacité et leurs objectifs. «La politique d'une reprise en main sécuritaire sans véritable apaisement envers des militants intègres quand bien même ils seraient turbulents, ne peut qu'entraver la mise en place des réformes profondes dont a besoin le pays», a-t-il affirmé, rappelant que le chef de l'Etat «s'est engagé à maintes reprises à favoriser le dialogue et à prendre des mesures d'apaisement dans le cadre de ses prérogatives», et relevant que «le cours des affaires semble s'orienter vers un durcissement. Plus que jamais, une politique médiane, de dialogue et de raison doit être priorisée. Le mode de gouvernance devra passer de la méthode du rapport de force à celle du rapport de raison», a-t-il plaidé.Karim A.


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