Algérie

Une saison très timide



Une saison très timide
Depuis quelques jours, la cueillette des olives bat son plein dans toute la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette fois-ci, il s'agit plutôt d'une saison très timide.Depuis quelques jours, la cueillette des olives bat son plein dans toute la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette fois-ci, il s'agit plutôt d'une saison très timide.On s'attend à une production faible loin d'être aussi prodigieuse et généreuse comme celle de l'année dernière. Il va sans dire qu'en dépit de ce présage qui est loin d'être bon, toutes les familles, ou du moins la majorité d'entre elles, ont retroussé les manches afin d'être fidèles à ce rendez-vous incontournable et sacré pour la famille kabyle.Côté chiffres, on prévoit une production globale de l'ordre de 500.000 quintaux d'olives. Un chiffre qui concerne la totalité des 67 communes que compte la wilaya de Tizi- Ouzou. Mais, bien que faible, ce chiffre semble plutôt gonflé et on pourrait voir une récolte beacoup plus faible, nous dit-on. Il s'agit des lois de la nature. En effet, chaque saison prodigieuse est suivie presque systématiquement d'une autre qui voit les choses tourner plutôt mal.Donc, selon cette logique, l'année prochaine sera la bonne. En revanche, toute considération commerciale éludée, il n'en demeure pas moins que la population ne donne d'importance qu'à l'aspect purement traditionnel que cette activité recèle. Aussi, l'espoir que la prochaine saison sera plus rentable permet aux citoyens et aux citoyennes de se rendre aux champs avec un réel bonheur et avec un engouement certain.« Je suis enseignante, mais j'attends les vacances d'hiver avec une grande impatience. C'est non seulement le moment de la cueillette des olives mais c'est surtout celles des retrouvailles avec toute la famille, les cousines, les tantes et tout le reste.Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur et surtout la détente ressentie dans les champs d'oliverais en dépit de la fatigue physique de fin de journée. Cette fatigue est bénéfique par rapport à la fatigue morale qu'on éprouve en sortant des salles de classes le soir », nous confie Tassaâdit M., enseignante dans un lycée de la ville de Tizi-Ouzou mais qui se rend ces jours-ci chez elle à Ath Douala avec toute sa famille pour ne pas manquer ce rendez-vous annuel.Ce ne sont pas seulement les femmes qui recouvrent ce bonheur et cette obligation de ne pas rater la cueillette des olives. Même les hommes et les enfants sont emballés. Il suffit de se rendre dans n'importe quel village de la wilaya de Tizi- Ouzou pour remarquer des grappes de familles, tous âges confondus, avancer vers les champs d'oliviers. « Nous prenons avec nous notre déjeuner, souvent un repas froid ou carrément du couscous.Manger dans les champs après une demi- journée de cueillette d'olives est un moment de plaisir intense », ajoute notre interlocutrice. Même les journalistes n'échappent pas à cette tradition sacrée et ancestrale. Un confrère n'hésite pas à prendre son mois de congé en cette période hivernale rien que pour la cueillette des olives. Sa femme étant enseignante, il fait ainsi coincider son congé avec les vacances scolaires d'hiver. Avec ses deux petits garçons, il se rend chaque matin dans ses champs situés à deux kilomètres de chez lui.La seule chose qui vient gâcher cette véritable fête d'un genre particulier, ce sont les pluies, notamment celles qui se sont abattues ces derniers jours sur toute la wilaya. Dans ce cas-là, les calculs sont faussés et les travailleurs auraient perdu plusieurs journées sans en profiter. Mais le soleil finit toujours par revenir, inéluctablement, comme c'était le cas hier. Et tout le monde a encore renoué avec cette pratique qui se transmet de génération en gérération sans aucunement s'éroder.On s'attend à une production faible loin d'être aussi prodigieuse et généreuse comme celle de l'année dernière. Il va sans dire qu'en dépit de ce présage qui est loin d'être bon, toutes les familles, ou du moins la majorité d'entre elles, ont retroussé les manches afin d'être fidèles à ce rendez-vous incontournable et sacré pour la famille kabyle.Côté chiffres, on prévoit une production globale de l'ordre de 500.000 quintaux d'olives. Un chiffre qui concerne la totalité des 67 communes que compte la wilaya de Tizi- Ouzou. Mais, bien que faible, ce chiffre semble plutôt gonflé et on pourrait voir une récolte beacoup plus faible, nous dit-on. Il s'agit des lois de la nature. En effet, chaque saison prodigieuse est suivie presque systématiquement d'une autre qui voit les choses tourner plutôt mal.Donc, selon cette logique, l'année prochaine sera la bonne. En revanche, toute considération commerciale éludée, il n'en demeure pas moins que la population ne donne d'importance qu'à l'aspect purement traditionnel que cette activité recèle. Aussi, l'espoir que la prochaine saison sera plus rentable permet aux citoyens et aux citoyennes de se rendre aux champs avec un réel bonheur et avec un engouement certain.« Je suis enseignante, mais j'attends les vacances d'hiver avec une grande impatience. C'est non seulement le moment de la cueillette des olives mais c'est surtout celles des retrouvailles avec toute la famille, les cousines, les tantes et tout le reste.Vous ne pouvez pas imaginer le bonheur et surtout la détente ressentie dans les champs d'oliverais en dépit de la fatigue physique de fin de journée. Cette fatigue est bénéfique par rapport à la fatigue morale qu'on éprouve en sortant des salles de classes le soir », nous confie Tassaâdit M., enseignante dans un lycée de la ville de Tizi-Ouzou mais qui se rend ces jours-ci chez elle à Ath Douala avec toute sa famille pour ne pas manquer ce rendez-vous annuel.Ce ne sont pas seulement les femmes qui recouvrent ce bonheur et cette obligation de ne pas rater la cueillette des olives. Même les hommes et les enfants sont emballés. Il suffit de se rendre dans n'importe quel village de la wilaya de Tizi- Ouzou pour remarquer des grappes de familles, tous âges confondus, avancer vers les champs d'oliviers. « Nous prenons avec nous notre déjeuner, souvent un repas froid ou carrément du couscous.Manger dans les champs après une demi- journée de cueillette d'olives est un moment de plaisir intense », ajoute notre interlocutrice. Même les journalistes n'échappent pas à cette tradition sacrée et ancestrale. Un confrère n'hésite pas à prendre son mois de congé en cette période hivernale rien que pour la cueillette des olives. Sa femme étant enseignante, il fait ainsi coincider son congé avec les vacances scolaires d'hiver. Avec ses deux petits garçons, il se rend chaque matin dans ses champs situés à deux kilomètres de chez lui.La seule chose qui vient gâcher cette véritable fête d'un genre particulier, ce sont les pluies, notamment celles qui se sont abattues ces derniers jours sur toute la wilaya. Dans ce cas-là, les calculs sont faussés et les travailleurs auraient perdu plusieurs journées sans en profiter. Mais le soleil finit toujours par revenir, inéluctablement, comme c'était le cas hier. Et tout le monde a encore renoué avec cette pratique qui se transmet de génération en gérération sans aucunement s'éroder.




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