Algérie

Une saison pour les uns, des rêves pour d'autres



Bonnes vacances. La phase aller s'est achevée avec ses hauts et ses bas. Des réussites et échecs marqués par des engueulades, des démissions, des menaces de quitter, des attaques contre la FAF, l'arbitrage, crises financières, mercato, arbitrage, et ce n'est pas tout puisque d'autres prépareraient déjà leur bagages pour aller poursuivre leur aventure footballistique sous d'autres cieux.C'est le cas de quelques locaux qui poussent leurs agents à trouver preneurs. C'est important pour eux. «Mon rêve est d'aller évoluer dans un club étranger, peut-être que là-bas, je me formerai mieux et je présenterai une meilleure fiche technique. Ici, il ne faut pas rêver, on a beaucoup à faire à des dirigeants qui se chamaillent plutôt que de penser à redresser la barre et nous assurer une formation plus poussée... Je ne comprends pas, Ouallah que je ne comprends plus rien. Vous vous imaginez qu'un beau matin, vous allez à votre séance d'entraînement et entendre après, que l'entraîneur ne veut plus continuer avec le club, que le dirigeants s'est absenté des semaines sans donner signe de vie, que nos salaires ne sont pas assurés... C'est une situation dure, très dure à vivre». Un autre collègue prend la parole pour étaler la même feuille, «rien n'est sûr, le climat se détériore, et ce, pour un oui ou pour un non. On a l'impression que notre rôle se limite à marquer que des buts et ce qui entoure l'équipe ne nous concerne pas. Non, je suis désolé, on est une même famille, on cravache pour un seul et même objectif, celui de gagner des points mais aussi de bénéficier de conditions de préparation physique et psychologique, un climat qui puisse nous faire sentir que nous évoluons dans une même famille, que le logo que nous portons est le nôtre et que nous devons défendre coûte que coûte, or ce n'est pas le cas. Moi aussi, à la première occasion qui pointe son nez, je m'accrocherai et je m'en irais». Un cas vient de se positionner sur la piste de départ, il s'agit de Mohamed-Lamine Zemmamouche. Il vient d'avoir un premier face-à-face avec le patron de l'Etrhb Ali Haddad à qui, il fait part de son intention de quitter l'USMA. La réponse d'Ali Haddad était un «non» catégorique. «Pas question que tu partes, et je suis prêt à tout pour que tu restes encore avec nous». Mais ce non semble ne pas fléchir notre jeune Zemmamouche. Rien ne semble pouvoir le retenir. Dans sa tête, les choses sont établies, bien faites, Zemmamouche est certes encore sous contrat, pour deux ans et demi, mais on est prêt à négocier pour trouver un accord qui arrangerait les deux parties. Il se dit même prêt à céder son dû que le club lui doit et qui avoisine 1 milliard de centimes en contrepartie de sa lettre de libération, mais tout en précisant toujours à cet effet, qu'au moment de sa signature au club, l'USMA n'avait déboursé aucun sou du fait que Zemmamouche était libre de tout engagement. Des faits qui caractérisent notre football avec un tel lot, il y a de quoi s'en inquiéter. Le répertoire ne chôme pas. Les dirigeants iront-ils outre l'opération du mercato, à s'engager à améliorer les performances collectives et les performances individuelles ' Sur le plan collectif, la première évaluation tient compte inévitablement du nombre de points au classement. «Les critères d'évaluation sont tout ce qu'il y a de plus concrets : nombre de buts marqués, encaissés, leur répartition dans la chronologie du match... Il convient par ailleurs de prendre en considération d'autres éléments, plus subjectifs, comme la qualité du jeu pratiqué, l'impression générale dégagée par l'équipe ou encore l'impact athlétique. Aussi, bien au-delà du simple constat, le fait de communiquer sur les conclusions de l'évaluation peut aussi se révéler comme un moyen privilégié de fédérer les énergies et d'?uvrer, afin que les joueurs deviennent parties prenantes du projet collectif. Un expert-entraîneur évoquera dans ses notes, le fait que «la répétition de buts encaissés en début de match, par exemple, questionne sur l'échauffement et la préparation générale des matchs, tandis qu'une proportion trop importante de buts encaissés en fin de rencontre interroge sur la forme physique du groupe. Sur le plan tactique, le fait de prendre beaucoup de buts sur contre-attaque, par exemple, est sans doute le fait révélateur d'un déséquilibre lors des phases offensives associé à un déficit dans le remplacement défensif. Sur le plan individuel, les statistiques viennent aussi livrer leurs informations : temps de jeu par joueur, nombre de passes et de buts». Mais attention les statistiques individuelles ne valent qu'à partir du moment où elles s'inscrivent dans le projet collectif ! Enfin, l'actuel adjoint d'Erick Mombaerts en équipe de France espoirs, ne disait-il pas «qu'il y aurait des doutes à avoir sur les motivations réelles d'un joueur se préoccupant d'abord de ses statistiques personnelles avant de prendre en compte celles de l'équipe '» Le retour sera-t-il différent '


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