Une saison mouvementée

Loin de moi l'idée de faire une fixation sur le MCA ni de rabâcher à chaque fois sur les problèmes qui le minent, mais tellement ils s'y déroulent des trucs étranges qu'il est impossible d'en faire l'impasse.
Jugez-en : ce club, au passé glorieux, est dirigé par deux présidents de CSA, deux présidents de la SSPA , deux secrétaires généraux et enfin deux entraîneurs des gardiens de but. Et pour boucler la boucle, le courant ne passe plus entre Bracci, le nouvel entraîneur, et son adjoint Meguellati. Le premier refuse catégoriquement de collaborer avec le second. Cette situation ne mérite-t-elle donc pas d'être relatée ' A vrai dire, personne ne s'en soucie puisque pendant des années ce club n'a jamais une saison aussi mouvementée que celle d'aujourd'hui. Si mouvementée que ce club ne sait plus où donner de la tête. Même l'arrivée des Italiens ne semble pas faire son effet. Au contraire, elle a exacerbé les tensions et redoublé les dissensions au point où désormais le Mouloudia voit double. Il n'est plus maintenant question des résultats en dents de scie enregistrés jusque-là mais de cette anarchie ambiante à laquelle personne ne trouve d'explications sinon que d'en spéculer. Cette anarchie se répercute évidemment sur le rendement de l'équipe sur le terrain, elle-même égarée et sans repère aucun. Mais à ce qu'il paraît, aucun de ces dirigeants n'accorde la moindre importance à ce volet pourtant vital pour le MCA. Il n'est point ici question de citer nommément tel ou tel autre dirigeant puisque tous sont dans le même sac et tous coupables de la situation désastreuse dans laquelle se trouve actuellement le club. Pourtant, à les entendre «blatérer», ils vouent au MCA de la vénération et le portent dans leur c'ur comme ils aiment le ressasser, mais en vérité, rien de tout cela sauf qu'ils se livrent à une guerre fratricide dont les contours n'échappent à personne. Le MCA est décidément dans tous ses états.