Les habitants des villages d'Aït Sidi Ali et d'Iaâzaven (commune d'Ath Yahia Moussa, au sud de Tizi Ouzou) vivent dans des conditions d'un autre âge. La seule piste desservant les deux villages, ouverte par les habitants de la région en 1967, est restée en l'état depuis et n'a jamais bénéficié d'une quelconque opération de réfection ou de revêtement. "Cette route qui s'étire sur 2,5 km a été ouverte par nos aïeux en 1967. Elle est restée depuis à l'état de piste et devient impraticable à la moindre averse. Nous avons frappé à toutes les portes et établi même une fiche technique en vue d'obtenir son revêtement, sans résultat", témoigne un membre du comité des villages en question, indiquant que l'état de la route ne fait qu'accentuer l'exode rural et dissuade ceux qui sont partis de s'y installer à nouveau. "Nous n'avons ni routes goudronnées, ni réseau d'assainissement, ni pistes agricoles, ni gaz de ville, etc. Nos enfants n'ont même pas de stade où jouer au football. Mais aujourd'hui, notre première revendication est le revêtement du principal axe routier desservant nos villages", ajoutera-t-il.
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Posté Le : 08/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid BELGACEM
Source : www.liberte-algerie.com