Algérie

Une richesse face au pillage



Pièces de monnaies, bijoux antiques en or et argent (bagues, bracelets, médailles, etc.), objets en verre, bronze, ivoire, figurines en terre cuite, lampes, tasses ainsi que des fragments divers datant des différentes périodes de l’histoire forment l’ensemble des objets archéologiques récupérés, selon un bilan établi par la direction de la sécurisation des biens culturels du ministère. Le plus grand nombre de pièces archéologiques a été récupéré dans la wilaya d’Oum El Bouaghi (6900 objets), suivie de Mila (4352), Guelma (854), Skikda (721), Ouargla (555) et Constantine (516). Par ailleurs, 1828 pièces archéologiques de la région de Mila et 101 autres de Annaba, en vente illégale sur des sites Internet, ont été repérées et récupérées depuis 2009. Les contrebandiers, organisés en réseaux, ont été arrêtés et présentés à la justice, relève la même source. Il s’agit de pièces de monnaie en bronze de l’époque numide et punique, de bijoux antiques et d’objets divers en métal et en terre cuite datant de la préhistoire, que ces contrebandiers détenaient dans des dépôts et garages privés. Depuis 2011, 307 pièces de monnaies et 32 pièces archéologiques, tessons de céramique et lampes, notamment, ont été récupérées dans les wilayas de Tébessa, Ouargla, Guelma, Alger, Laghouat, Batna et Annaba. La totalité des pièces a été sauvée du pillage grâce aux cellules de la gendarmerie, chargées de la protection du patrimoine culturel et historique et installées depuis 2005 à Constantine, Oran, Ouargla, Tamanrasset, Tipasa, Adrar et Souk Ahras, des wilayas riches en sites et monuments archéologiques. Spécialement formés, les éléments de ces cellules, qui interviennent dans le cadre de la loi de 1998 interdisant la détention, la possession et la commercialisation de pièces archéologiques ou d’objets d’art, ont également pour mission de  lutter contre la contrebande, le pillage et les fouilles illégales dans les  sites. Une fois récupérées, les pièces sont classées par périodes historiques, avant d’être restituées aux musées de leur région d’origine.


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