C'est la déception quasi unanime chez les retraités et leurs
représentants syndicaux après la parution, ou la confirmation, sur le journal
officiel n° 50 du 2 septembre 2009 de la revalorisation à un taux unique de 5% des
pensions de retraite. «Une amère déception», s'est emparée des retraités au
lendemain de cette annonce, nous a déclaré, hier, M. Soudani, secrétaire
général de la section FNTR à Constantine, et également membre du conseil
d'administration de la Caisse nationale des retraités (CNR).
Notre interlocuteur nous
apprendra que tous les membres de la FNTR sont «pris à la gorge» par une base
exaspérée, voire révoltée par «cette hausse insignifiante» des pensions de
retraite, qui retient dans la foulée de cette décision «tant de griefs contre
les membres de la FNTR, pointés de l'index et que l'on accuse de n'avoir pas su
négocier ces augmentations».
Dans ce contexte, on nous
assure que les membres de la FNTR sont harcelés par les retraités qui leur
reprochent de n'avoir pas bien défendu leur position. Ainsi, colère et dépit
sont affichés sur tous les visages des représentants des retraités au sein de
leur fédération nationale affiliée à l'UGTA. «Nous ne sommes pas satisfaits de
la décision à laquelle a abouti le ministère du Travail et de la Sécurité
sociale, qui fixe la revalorisation des pension de retraite à un taux unique de
5%», dénoncent de leur côté les syndicalistes.
M. Bouchagour, secrétaire
fédéral chargé de la coordination de l'Est au sein de la FNTR, relève pour sa
part «qu'une correspondance exprimant le mécontentement de la base a été
adressée au ministre du Travail et de la Sécurité sociale». Ce dernier
rappellera que la proposition de la FNTR sur ce registre de la revalorisation
des pensions de retraite, défendu avec hargne par les syndicalistes, car
l'équilibre financier de la CNR a été pris en considération afin de ne pas
fragiliser ses caisses, était à hauteur de 7% pour le cas de pensionnés à
partir de l'année 1996, et 12% pour le cas des pensions servies avant 1996, car
ces derniers n'ont pas bénéficié de la disposition d'alignement de leur pension
sur l'indice des salaires comme cela a été le cas pour les premiers cités, qui
ont, eux, obtenu les rappels afférents. A travers ces deux taux proposés à la
tutelle, on visait pas moins «qu'une meilleure équité entre les différentes
catégories de retraités.» Mais la décision de fixer officiellement la
revalorisation à un taux unique de 5% a fait l'effet d'une douche froide pour
les retraités et leurs représentants au sein de la FNTR, ceci en précisant
«qu'ils s'y attendaient d'ailleurs dès que les rappels à 5% ont été payés fin
août par la CNR».
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Posté Le : 22/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : AZerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com