Le choix du ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov d'entamer hier mercredi une tournée dans les pays du Maghreb en commençant par l'Algérie, n'est pas fortuit même si cette tournée avait été programmée bien avant pour être effectuée du 23 au 26 janvier 2019.Ce choix est important pour les algériens car comportant de nombreuses questions régionales et internationales inscrites au programme des discussions. Régionales, ce qui se passe du côté du Sahara occidental au lendemain des premiers contacts en six ans entamés entre le Maroc et le Front Polisario. Tous deux avaient prévu de se revoir début 2019 pour étudier ce problème sous les auspices de l'ONU. Celle-ci espérait pouvoir relancer des négociations difficiles entre les deux parties en conflit. Bien que compliquées, elles devaient se poursuivre pour clarifier la situation de ce dernier territoire du continent africain en attente d'un statut postcolonial. C'est sur ce dossier que se sont, certainement attardés, le ministre russe des Affaires étrangères et son homologue algérien avec pour base les affirmations de l'envoyé de l'ONU, l'ex président allemand Horst Köhler.
Se voulant positif, ce dernier avait déclaré devant les médias «qu'une solution pacifique à ce conflit est possible et que d'après les discussions qu'il a eu avec les représentants des deux parties concernées, personne ne gagnerait à maintenir le statu quo». Rappelons que le Polisario, qui a proclamé en 1976 une république arabe sahraouie démocratique (RASD) avec le soutien de l'Algérie et de la Libye milite pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination. Ce dernier doit régler selon lui le conflit né au moment du départ des colons espagnols. D'autres dossiers ont été pris en charge pour être étudiés par les deux diplomates dans le cadre du dialogue politique régulier et de la concertation permanente entre les deux pays. Cette concertation a été instaurée depuis la signature de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique entre l'Algérie et la Fédération de Russie, le 2 avril 2001.
C'était, à l'issue de la visite d'Etat du Président Abdelaziz Bouteflika, en Russie. Du côté des russes, l'on a tenu à préciser que cette rencontre entre les chefs de la diplomatie russe et algérienne a été organisée dans un contexte de développement continu du dialogue politique et de la coopération entre les deux pays. Elle a donné lieu à un examen d'ensemble de l'état et des perspectives des relations bilatérales. Les discussions avaient permis aux deux parties de réaliser un large échange de vues sur les grandes questions régionales et internationales. Notamment du côté algérien, il y avait la situation en Libye et le développement que ce dossier a récemment connu ainsi que celle du Sahel, au Mali et en Syrie.
Diplomates algériens et russe ont pu, ainsi, s'attarder à faire un examen d'ensemble de l'état et des perspectives des relations bilatérales et permettra un large échange de vues sur les grandes questions régionales et internationales. Il y a également le fait que la visite en Algérie de Sergueï Lavrov en Algérie «s'est tenue à la veille de la 9ème session de la Commission mixte économique algéro-russe. Ce rendez-vous d'importance est prévu à Moscou du 28 au 30 janvier 2019» annonce.la partie russe. L'autre aspect positif des relations algéro-russes également réalisé dans le cadre de leur partenariat stratégique, porte sur la signature par les deux pays le 12 décembre à Alger, de deux contrats dans le domaine des hydrocarbures. Ils ont été conclus entre les entreprises russe, Transneft, et algérienne, Sonatrach, ces contrats concernent l'inspection des oléoducs ainsi que la recherche et le développement.
Posté Le : 24/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djabali
Source : www.lnr-dz.com