Algérie

Une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur une trêve humanitaire


Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit jeudi à huis clos pour discuter d'une trêve humanitaire d'un mois en Syrie, réclamée par les agences de l'ONU basée à Damas, ont indiqué des diplomates.Cette réunion a été demandée par la Suède et le Koweït, alors que des frappes s'abattent sans relâche depuis trois jours sur l'enclave de la Ghouta orientale près de la capitale syrienne Damas. De hauts responsables de l'ONU en Syrie ont mis en garde contre la grave crise humanitaire qui secoue plusieurs régions du pays et ont exhorté les belligérants à cesser immédiatement les hostilités pour que l'aide puisse atteindre les personnes dans le besoin. «L'équipe humanitaire des Nations Unies en Syrie met en garde contre les terribles conséquences de la crise humanitaire dans plusieurs régions du pays», ont déclaré le Coordonnateur résident et l'humanitaire des Nations unies et des représentants d'agences onusiennes en Syrie, dans un communiqué de presse. Face à cette situation, ils ont appelé à «une cessation immédiate des hostilités pendant au moins un mois dans toute la Syrie pour permettre la fourniture de l'aide humanitaire, l'évacuation des malades et des blessés critiques, et l'allégement des souffrances de la population, dans la mesure du possible». Parallèlement, la Commission d'enquête internationale indépendante sur la Syrie mandatée par l'ONU a exprimé sa profonde préoccupation face à l'escalade de la violence dans le gouvernorat d'Idlib et dans la Ghouta orientale. Depuis le début de l'année, l'augmentation de la violence à Idlib a entraîné une nouvelle recrudescence des déplacements, avec plus d'un quart de million de civils qui auraient fui les combats, selon des informations reçues par la Commission. "Ces rapports sont extrêmement troublants et ridiculisent les soi-disant «zones de désescalade destinées à protéger les civils contre ces bombardements», a déclaré le Président de la Commission d'enquête, Paulo Pinheiro. «Les parties prenantes à ce conflit ne respectent pas leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris leur obligation absolue de s'abstenir d'attaques contre les installations et le personnel médicaux», a-t-il ajouté. En Syrie, plus de 13 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire pour survivre, dont plus de 6 millions déplacées dans la pays. Le conflit qui déchire le pays depuis 2011 a fait plus de 340 000 morts, embrasant plusieurs fronts et impliquant acteurs locaux et étrangers, mais aussi des groupes terroristes. L'ONU a appelé mardi les partis en conflit en Syrie à une «cessation immédiate des hostilités», pour au moins un mois, afin de distribuer des aides et d'évacuer les blessés, mettant en garde contre «les conséquences désastreuses» de la crise humanitaire qui ravage le pays. Le conflit qui déchire la Syrie depuis 2011 a fait plus de 340 000 morts, embrasant plusieurs fronts et impliquant acteurs locaux et étrangers, mais aussi des groupes terroristes. Déplorant «une situation extrême», les représentants des différentes agences de l'ONU basées à Damas réclament «une cessation immédiate des hostilités pour au moins un mois, dans toute la Syrie», selon un communiqué. L'objectif est de «permettre la distribution d'aide humanitaire, l'évacuation des blessés et des malades dans un état critique, et alléger la souffrance» des civils, souligne le communiqué. «L'équipe humanitaire des Nations unies en Syrie met en garde contre les conséquences désastreuses d'une aggravation de la crise humanitaire dans plusieurs régions du pays», souligne le communiqué. Par ailleurs, la Turquie a lancé le 20 janvier une vaste offensive en Syrie contre l'enclave d'Afrine (nord-ouest), pour chasser de sa frontière la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG). Un plan qui prévoit la distribution d'aides deux fois par mois dans des régions assiégées ou considérées comme difficiles d'accès est ainsi «paralysé», indique l'ONU.
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