Algérie

«Une rétention qui perdure depuis des années»



En 2011 déjà, Messaoud Belambri, président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (Snapo), avait évoqué l'existence de cas de rétention. Il dénonçait «les distributeurs qui détiennent un monopole et une véritable exclusivité, mais qui ne peuvent pas assurer la distribution à travers le territoire national». Messaoud Belambri avait à l'époque révélé que le gouvernement a fait machine arrière après avoir autorisé les producteurs à assurer directement la livraison des médicaments aux pharmacies.
«Ceci a encore dopé le pouvoir de certains lobbies de l'importation qui dominent les marchés des médicaments et qui ont exercé une énorme pression pour obtenir le retrait de l'instruction gouvernementale», avait-il dénoncé. «Il y a 150 médicaments essentiels qui ne sont pas disponibles. On ne peut pas continuer comme cela», avait-il averti. Il avait condamné les grands distributeurs qui devaient selon lui adopter un comportement déontologique.
Sa solution résidait dans la création d'un regroupement de pharmacies pour contribuer à la régulation du marché et au respect des règles déontologiques. «Il faut créer un comité ad hoc et associer toutes les parties concernées par le marché du médicament et la distribution, pour trouver les solutions sous la tutelle du ministère de la Santé», avait-il dit. Selon ce dernier, la production pharmaceutique nationale pouvait être la solution pour l'avenir.




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